Au vu du climat d'insécurité qui règne dans la majorité des quartiers résidentiels de Souk Ahras, le manque d'éclairage public ne peut être pris à la légère par les élus de la municipalité qui oublient parfois de revisiter les lampadaires installés depuis des mois. Il est utile de rappeler, ici, que des artères principales et des agglomérations entières sont partiellement dans le noir. C'est le cas pour la cité Dallas et celle des 400 Logements (route de Zaârouria), les rues Pasteur, Jughurta et des dizaines d'autres dans les quartiers de la périphérie. Plusieurs agressions ont été perpétrées contre des voyageurs nocturnes non loin de la gare routière principale, et c'est généralement dans les ruelles sombres des cités avoisinantes que les malfaiteurs commettent leur forfait. «J'ai été délesté de mon téléphone portable et de mon argent au moment où je rentrais d'une visite familiale à la cité Chaâbani», nous confie un citoyen. Un élu de l'APC de Souk Ahras dénonce, quant à lui, certains comportements de la part des citoyens: «Il est regrettable de voir que ceux-là mêmes qui interpellent des élus locaux pour remédier à ce problème voler des lampes et scier les poteaux pour les revendre auprès des usines de transformation des produits ferreux.»