L'inextricable problème de l'éclairage public, partiellement résolu les deux derniers mois grâce aux sorties nocturnes et inopinées de quelques élus communaux, alimente de nouveau, depuis quelques jours, les discussions des citoyens de Souk Ahras qui se demandent encore une fois si les droits certains du contribuable sont garantis par la municipalité. Des rues et ruelles des cités Bendada, Dallas, l'ex-Faubourg Saint-Charles, Laâlaouia, Ibn Rochd et bien d'autres se trouvent bizarrement plongés dans le noir au point d'appréhender, par ces temps de grande chaleur, une sortie en famille pour un bol d'air ou un quelconque déplacement. Pour les rues Pasteur, Saint-Augustin, ou le boulevard Amiret, situés pourtant en plein centre-ville, les noctambules ne s'y aventurent guère sous peine d'être assaillis par une meute de chiens ou se retrouver nez à nez avec les malades mentaux qui ont trouvé un refuge dans l'obscurité qui s'est abattue, depuis trois jours, sur la cité. Un élu de l'APC nous a parlé de défaillances dans les lampadaires, d'autres saccagés à bon escient par des adeptes de Bacchus, et de pannes fréquentes du réseau qui seront prises en charge dans les prochaines heures,« Peut être même avant la parution de cet article », a-t-il déclaré.