Le nouveau lycée de la localité du Douar Boudjemaa est en proie, depuis son inauguration en octobre dernier, à l'anarchie. Enseignants et parents d'élèves se plaignent du « manque criard de surveillants. » « Le lycée ne possède ni censeur, ni surveillant général. Seuls trois adjoints d'éducation assurent l'ordre dans cet établissement. Quelques surveillants, recrutés dans le cadre du filet social via la mairie, ont été remerciés », témoignent les enseignants. Conséquences : le désordre règne en maître absolu dans la cour comme dans les couloirs menant aux salles de classe. « D'où l'urgence d'affecter un surveillant général dans ce lycée. Car, c'est à un tel responsable qu'échoit le rôle de catalyser les élèves et de faire respecter l'ordre », réclament les enseignants. Autre souci du personnel éducatif : Dehors, l'insécurité règne aussi en maître. « Des cas d'enseignantes rackettées ou agressées par des voyous près de cet établissement, sont souvent signalés », témoignent encore les employés de cet établissement.