La 4 ème rencontre nationale «Aurès » pour la réflexion et la littérature, s'est tenue à la maison de la culture de Batna, sous le slogan «Pour une continuité culturelle entre les générations». Organisée par l'association Chourouk, en coopération avec l'union des écrivains algériens, cette manifestation s'est étalée sur 4 jours, du 20 au 23 décembre, et a vu la participation de 33 wilayas avec un ambitieux programme annoncé de 60 œuvres littéraires. Des conférences ont été présentées concernant la problématique que pose l'identité dans les écrits littéraires. Malgré la présence de quelques auteurs connus dans le milieu, comme Zoubir Derdoukh et de Saïd Harir, venus respectivement d'Alger et d'El Oued, la rencontre a souffert d'une monotonie et d'une redondance dans les communications qui se sont succédé, soulignant un manque d'inspiration évident dans le choix des thèmes traités, laissant ainsi sur leur faim les quelques personnes présentes dans la salle. Le public a été le grand absent de cette manifestation, en effet. La plupart des séances se sont tenues en présence d'à peine 30 personnes, principalement des auteurs, des participants eux-mêmes, dans une salle qui peut contenir environ 600 places. En outre, un malaise s'est fait ressentir parmi les auteurs originaires de Batna, qui se sont retrouvés relégués en seconde zone, et ce, à cause de la non-attribution d'un horaire fixe à leurs différentes interventions, contrairement aux autres communicants venus des autres wilayas. «J'ai attendu mon tour tout le long de la rencontre pour exposer mes écrits, mais sans succès. Tout ce que j'ai eu de cette rencontre c'est un badge de participant», nous confie, indigné, l'un des participants, en l'occurrence Mohamed Haffaf. Cette rencontre qui a brillé par l'amateurisme, a-t-on remarqué, est plutôt un non-événement