La date de la tenue du 4e congrès du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) vient d'être fixée. Cette échéance statutaire aura lieu les 8, 9 et 10 mars 2012 à la coupole du complexe olympique Mohamed Boudiaf d'Alger. C'est ce qu'a annoncé le parti dans un communiqué publié, hier, sur son site internet. «La commission nationale de préparation du congrès a fixé le calendrier organique définitif de sa préparation. En plus de la date du congrès, la commission a programmé cinq pré-congrès régionaux (Est, Ouest, Centre, Sud et émigration) pour les 16, 17 et 18 février 2012 et des assemblées électives des congressistes pour la semaine du 2 au 11 février 2012», précise le parti de Saïd Sadi. La même commission, ajoute-t-on dans le document, a réparti les tâches entre sept sous-commissions : organiques : textes, communication, relations extérieures, émigration, logistique et finances, et la commission de validation des mandats. La présidence de ces sous-commissions est confiée, selon le même communiqué, aux membres du secrétariat national du parti. En plus de l'aspect purement organique de cette échéance qui permettra au RCD de se mettre en conformité vis-à-vis de la loi qui oblige les partis à tenir leur congrès à la fin de chaque mandat, ce rendez-vous est aussi une occasion pour définir la position de cette formation politique par rapport aux prochaines législatives. Une question qui fera, sans nul doute, l'objet d'un large débat lors de ce congrès. Pour rappel, lors du dernier conseil national extraordinaire du parti, organisé à Alger au début du mois en cours, le RCD avait longuement débattu cette question. Les membres du conseil national ont posé, à l'issue de cette réunion, les conditions sine qua non pour une éventuelle participation aux prochaines législatives. La formation de Saïd Sadi avait réitéré son exigence concernant la présence d'une observation internationale massive et qualifiée pour suivre l'opération électorale. Il a aussi demandé la mise en place «d'un cahier des charges posant les fondamentaux démocratiques en tant que préalables non négociables s'imposant à tout compétiteur». Le pouvoir vient de répondre à la première condition. Le président Bouteflika avait demandé, lors du dernier Conseil des ministres, au gouvernement «d'entamer sans délai les démarches pour inviter les organisations internationale, l'Union africaine, la Ligue arabe, l'OCI, l'ONU et l'Union européenne à envoyer de manière significative leurs représentants pour suivre le déroulement des prochaines législatives prévues au printemps 2012».