Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) n'a pas encore tranché sur sa participation ou pas aux prochaines élections législatives de 2012. Les résolutions du récent conseil national du parti ont ajourné la décision jusqu'au prochain congrès qui se tiendra lors du premier trimestre de l'année 2012, soit juste avant les élections. Néanmoins, les déclarations du président de cette formation politique à l'occasion du conseil national, sonnent comme favorables à renouveler l'expérience parlementaire du RCD, non sans préalables cependant. Il s'agit, selon les résolutions du conseil national, de la présence d'une surveillance étrangères des élections et d'un cahier des charges à même de garantir la libre compétition à toutes les formations politiques. « Cette condition, couplée à l'impératif d'un cahier des charges posant les fondamentaux démocratiques en tant que préalables non négociables s'imposant à tout compétiteur, déterminera la position du RCD quant aux prochaines échéances électorales », lit-on dans le communiqué sanctionnant les travaux du conseil national. Saïd Sadi qui se dit ne pas craindre la percée des islamistes, tergiverse tout de même, quant à l'issue des prochaines élections pour le renouvellement de la composante de la chambre basse du Parlement. Compromission et fraude, éternelles hantises du RCD, sont avancées par le leader de ce parti, pour illustrer la logique portant à s'inscrire dans le sillage de l'aboutissement des révolutions arabes. Là, Saïd Sadi nourrit de fortes suspicions, partant du constat post-révolutionnaire dans plusieurs pays arabes et la consécration des partis islamistes lors des élections en Tunisie, en Egypte et tout récemment au Maroc. En d'autres termes, le RCD ne craint pas seulement la grande mobilisation des islamistes algériens sur la scène nationale, mais des accointances politiques, voir des deals qui propulseraient des islamistes à la tête des suffrages en contrepartie d'une compromission à desseins. En dépit de ces contraintes énumérées par son président, le RCD n'écarte pas totalement sa participation aux prochaines élections législatives. Le prochain congrès du parti, probablement en février, pourrait opter pour une participation aux prochaines échéances électorales, tout comme l'autre parti de l'opposition, le Front des forces socialistes en l'occurrence, qui a rappelé certains cadors en perspective des prochaines élections. Par ailleurs, le RCD appelle les citoyens à poursuivre le combat pacifique pour le changement du système politique en Algérie. « Le RCD fait le choix de la lucidité et du patriotisme. Il en appelle à l'ensemble des citoyens pour se mobiliser, chacun à son niveau, afin d'engager, pendant qu'il en est encore temps, le pays dans un changement démocratique et pacifique », lit-on encore dans ledit communiqué. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) n'a pas encore tranché sur sa participation ou pas aux prochaines élections législatives de 2012. Les résolutions du récent conseil national du parti ont ajourné la décision jusqu'au prochain congrès qui se tiendra lors du premier trimestre de l'année 2012, soit juste avant les élections. Néanmoins, les déclarations du président de cette formation politique à l'occasion du conseil national, sonnent comme favorables à renouveler l'expérience parlementaire du RCD, non sans préalables cependant. Il s'agit, selon les résolutions du conseil national, de la présence d'une surveillance étrangères des élections et d'un cahier des charges à même de garantir la libre compétition à toutes les formations politiques. « Cette condition, couplée à l'impératif d'un cahier des charges posant les fondamentaux démocratiques en tant que préalables non négociables s'imposant à tout compétiteur, déterminera la position du RCD quant aux prochaines échéances électorales », lit-on dans le communiqué sanctionnant les travaux du conseil national. Saïd Sadi qui se dit ne pas craindre la percée des islamistes, tergiverse tout de même, quant à l'issue des prochaines élections pour le renouvellement de la composante de la chambre basse du Parlement. Compromission et fraude, éternelles hantises du RCD, sont avancées par le leader de ce parti, pour illustrer la logique portant à s'inscrire dans le sillage de l'aboutissement des révolutions arabes. Là, Saïd Sadi nourrit de fortes suspicions, partant du constat post-révolutionnaire dans plusieurs pays arabes et la consécration des partis islamistes lors des élections en Tunisie, en Egypte et tout récemment au Maroc. En d'autres termes, le RCD ne craint pas seulement la grande mobilisation des islamistes algériens sur la scène nationale, mais des accointances politiques, voir des deals qui propulseraient des islamistes à la tête des suffrages en contrepartie d'une compromission à desseins. En dépit de ces contraintes énumérées par son président, le RCD n'écarte pas totalement sa participation aux prochaines élections législatives. Le prochain congrès du parti, probablement en février, pourrait opter pour une participation aux prochaines échéances électorales, tout comme l'autre parti de l'opposition, le Front des forces socialistes en l'occurrence, qui a rappelé certains cadors en perspective des prochaines élections. Par ailleurs, le RCD appelle les citoyens à poursuivre le combat pacifique pour le changement du système politique en Algérie. « Le RCD fait le choix de la lucidité et du patriotisme. Il en appelle à l'ensemble des citoyens pour se mobiliser, chacun à son niveau, afin d'engager, pendant qu'il en est encore temps, le pays dans un changement démocratique et pacifique », lit-on encore dans ledit communiqué.