Les écoliers du village Tiâssassine, au nord de la commune d'El Asnam, attendent toujours l'arrivée du transport scolaire. Ils vivent un calvaire quotidien. En effet, ces bambins parcourent à pied près de huit kilomètres pour rejoindre les bancs de l'école, et ce, dans des conditions climatiques très rudes. L'établissement qu'ils fréquentent est implanté au niveau du village Slim, relevant de la commune de Haizer. Quant aux collégiens, ils sont contraints d'aller jusqu'à Guentour, où se trouve le nouveau CEM. En outre, il faut souligner que pour ces élèves, la géographie n'est pas favorable. Leur bourgade est au pied de la montagne du Djurdjura. «Lorsque nous avons réclamé le transports scolaire pour nos enfants, les responsables locaux nous ont demandé de les faire inscrire dans les établissements d'El Asnam, distants de notre village de 30 km. C'est aberrant le fait de nous recommander d'envoyer nos enfants aussi loin», fulmine Said, un parent d'élève. «Comment voulez vous que nos enfants réussissent dans leur scolarité au moment où pour rejoindre l'école ils parcourent huit kilomètres à pied», ajoute-t-il. Les élèves du village Ath Aâroudj, une autre localité voisine, vivent le même problème, affirme-t-on.