L'administration n'a pas répondu favorablement à la demande formulée par le front national Algérien pour tenir un conseil national vendredi à l'hôtel le Rochet de Boumerdès. C'est ce qu'a affirmé Moussa Touati lors d'un point de presse tenu vendredi 30 décembre dans le hall du même établissement hôtelier. Le conférencier s'est dit « scandalisé par cette réponse qui démontre l'échec des réformes initiées par le président de République ». Le président du FNA précise avoir déposé la demande le26 décembre et en reçu la réponse dans l'après midi de jeudi. Selon lui, cette décision ne s'est basée sur aucun article de loi. « C'est de l'abus de pouvoir. Son signataire (le Drag de la wilaya ndrl), nous a recommandé de changer de lieu de la rencontre en évoquant l'article 06-91 du 2 décembre 1991. Alors qu'il y a sept jours, il a donné son accord à un groupe de personnes qui disposent d'un faux cachet pour organiser un congrès extraordinaire à l'hôtel Soummam, dans la même ville », a-t-il déploré avant d'exprimer son indignation à l'endroit de l'administration. « On en a marre de cette situation. Moi personnellement je me demande si nous sommes réellement en phase de réformes ou en train de confirmer la régression et les abus ? » s'interroge-t-il. Par ailleurs, il est à rappeler que le congrès extraordinaire prévu vendredi à Boumerdès par « les militants exclus des rangs du FNA » n'a finalement pas eu lieu. Le regroupement a été annulé sur décision de justice jeudi dernier. Le président du parti, Moussa Touati, soutient dans ce sens qu'il n'y a aucun mouvement de redressement au sein de son parti. « Ceux qui sont appelés redresseurs ne sont qu'une trentaine de militants exclus des rangs du FNA pour non respect de ses statuts et de son règlement intérieur », a-t-il appuyé avant d'accuser certaines parties, sans toutefois les nommer, de vouloir déstabiliser son parti.