Agréé en 2002, le Front national algérien (FNA) est au bord de l'implosion. Hier son président Moussa Touati a convoqué une conférence de presse au siège national du parti à Alger pour dénoncer le mouvement de dissidence enclenché dans les rangs de la formation dont il est le fondateur. Agréé en 2002, le Front national algérien (FNA) est au bord de l'implosion. Hier son président Moussa Touati a convoqué une conférence de presse au siège national du parti à Alger pour dénoncer le mouvement de dissidence enclenché dans les rangs de la formation dont il est le fondateur. Mais ce qui a fait sortir de ses gonds Moussa Touati c'est le fait que la wilaya de Boumerdès ait délivré une autorisation pour la tenue au cours des journées des 30 et 31 décembre 2011 d'un congrès extraordinaire devant se tenir à l'hôtel Soummam de Boumerdès suite à une demande introduite par les militants dissidents du FNA. Moussa Touati estime illégale cette décision de la wilaya de Boumerdès. « Nous avons déposé une plainte auprès des cours administratives d'Alger et de Boumerdès et nous espérons voir la justice arrêter la procédure d'autorisation » a indiqué le conférencier. Et d'ajouter « on saura dans quelques jours si la justice est indépendante ou non ». Moussa Touati a annoncé le maintien de la conférence nationale prévue le 31 décembre 2011 à la coupole Mohammed-Boudiaf pour laquelle il a obtenu l'autorisation de la wilaya d'Alger. 14.000 militants y sont attendus mais l'orateur n'a pas caché sa crainte de voir tout ce beau monde détourner vers la réunion convoquée par la faction rivale à Boumerdès. « Nous allons ester en justice le ministère de l'Intérieur si l'autorisation du congrès de Boumerdès est maintenue » menace l'orateur. Selon lui « les militants dissidents ont été tous exclus du parti après avoir été traduits devant la commission de discipline ». Et d'accuser le département d'Ould Kablia de « refuser de délivrer des accusés de réception relatifs à des dossiers sur ces militants dont le FNA tenait à l'informer ». Il explique que la réglementation est claire là-dessus, « un congrès extraordinaire ne peut être convoqué que par les deux tiers du Conseil national ou sur proposition du président du parti ». Interrogé sur les rumeurs lui attribuant un compte bancaire en Suisse d'un montant de 27 milliards de centimes, Moussa Touati a ironisé en promettant au parterre de journalistes et de militants présents, « de partager ce pactole avec tout le monde si jamais il pouvait en disposer ». « Nous sommes le parti des mahgourine (laissés-pour-compte), je n'occupe ni le poste de président de la République, ne de ministre, je ne vois pas pourquoi on a fait figurer mon nom sur cette liste » s'est-il exclamé. Et d'ajouter « on veut casser le FNA, nous ne sommes pas le FLN pour qu'on nous fasse un mouvement de redressement nous sommes le parti du petit peuple et des petites gens ». Pour rappel les dissidents du FNA ont tenu début décembre à Batna une réunion préparatoire du congrès extraordinaires. Moussa Touati s'est toujours distingué par une opposition modérée aux autorités en place tout en adoptant un ton critique. Les militants, dits de redressement, disent vouloir destituer Moussa Touati afin « d'organiser des élections libres et démocratiques qui doteront le parti de structures élues ». Jamais cadeau de fin d'année n'a été offert de cette sorte à un chef de parti. Dommage ! Mais ce qui a fait sortir de ses gonds Moussa Touati c'est le fait que la wilaya de Boumerdès ait délivré une autorisation pour la tenue au cours des journées des 30 et 31 décembre 2011 d'un congrès extraordinaire devant se tenir à l'hôtel Soummam de Boumerdès suite à une demande introduite par les militants dissidents du FNA. Moussa Touati estime illégale cette décision de la wilaya de Boumerdès. « Nous avons déposé une plainte auprès des cours administratives d'Alger et de Boumerdès et nous espérons voir la justice arrêter la procédure d'autorisation » a indiqué le conférencier. Et d'ajouter « on saura dans quelques jours si la justice est indépendante ou non ». Moussa Touati a annoncé le maintien de la conférence nationale prévue le 31 décembre 2011 à la coupole Mohammed-Boudiaf pour laquelle il a obtenu l'autorisation de la wilaya d'Alger. 14.000 militants y sont attendus mais l'orateur n'a pas caché sa crainte de voir tout ce beau monde détourner vers la réunion convoquée par la faction rivale à Boumerdès. « Nous allons ester en justice le ministère de l'Intérieur si l'autorisation du congrès de Boumerdès est maintenue » menace l'orateur. Selon lui « les militants dissidents ont été tous exclus du parti après avoir été traduits devant la commission de discipline ». Et d'accuser le département d'Ould Kablia de « refuser de délivrer des accusés de réception relatifs à des dossiers sur ces militants dont le FNA tenait à l'informer ». Il explique que la réglementation est claire là-dessus, « un congrès extraordinaire ne peut être convoqué que par les deux tiers du Conseil national ou sur proposition du président du parti ». Interrogé sur les rumeurs lui attribuant un compte bancaire en Suisse d'un montant de 27 milliards de centimes, Moussa Touati a ironisé en promettant au parterre de journalistes et de militants présents, « de partager ce pactole avec tout le monde si jamais il pouvait en disposer ». « Nous sommes le parti des mahgourine (laissés-pour-compte), je n'occupe ni le poste de président de la République, ne de ministre, je ne vois pas pourquoi on a fait figurer mon nom sur cette liste » s'est-il exclamé. Et d'ajouter « on veut casser le FNA, nous ne sommes pas le FLN pour qu'on nous fasse un mouvement de redressement nous sommes le parti du petit peuple et des petites gens ». Pour rappel les dissidents du FNA ont tenu début décembre à Batna une réunion préparatoire du congrès extraordinaires. Moussa Touati s'est toujours distingué par une opposition modérée aux autorités en place tout en adoptant un ton critique. Les militants, dits de redressement, disent vouloir destituer Moussa Touati afin « d'organiser des élections libres et démocratiques qui doteront le parti de structures élues ». Jamais cadeau de fin d'année n'a été offert de cette sorte à un chef de parti. Dommage !