Kamel Eddine Fekhar, secrétaire national du FFS, et Mohammed Djelmami, membre de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), ainsi que trois membres du mouvement associatif de Ghardaïa sont cités à comparaître, aujourd'hui, devant le tribunal de Guelma, indique un communiqué du FFS. « Incarcérés injustement et condamnés arbitrairement dans l'affaire des manifestations (à Ghardaïa), le docteur Fekhar et ses camarades subissent, depuis leur sortie de prison, des intimidations et des pressions couplées à une surveillance policière », lit-on dans le communiqué. En mai 2005, leur véhicule est intercepté par la gendarmerie dans la localité de Kalaât Bousbaâ (wilaya de Guelma). « Après une détention de 72h, ils sont présentés devant le procureur de la République qui décide d'engager des poursuites pour détention de documents qualifiés de subversifs : des CD sur lesquels sont enregistrés la fête qui a suivi la libération des détenus de Ghardaïa », indique le communiqué. « Le FFS dénonce cette énième cabale judiciaire », rappelant « les largesses et l'impunité des auteurs de crimes et massacres » et le harcèlement des journalistes, dont Bachir Larabi, et des syndicalistes.