A l'initiative de la RH International, une boîte de communication qui n'est pas à sa première expérience de ce genre, Béjaïa a réussi à avoir son premier Salon international de l'automobile. 25 exposants avec plus d'une soixantaine de véhicules exposés ont pris place dans l'aire du Grand lac. En parallèle, une journée professionnelle est programmée pour demain autour de différents thèmes, sous lesquels est placée la manifestation de la sécurité routière et la préservation de l'environnement. Le salon a vu la participation du ministère des Transports, la Gendarmerie nationale, la DGSN, l'Etablissement national de contrôle technique automobile, la SAA, Turbo Center, Holset Turbochargers... Inauguré le jeudi 26 janvier, il s'étalera jusqu'au 4 février prochain. Le salon a drainé une affluence record avec près de 15 000 visiteurs durant les deux jours du week-end. En somme, un démarrage en trombe. Chez Sovac, concessionnaire exclusif de Volkswagen et de Audi, la Touareg (5 cylindres, 10 CV fiscaux), au prix de 5 385 000 DA (remise de 200 000 DA), a constitué l'attraction du salon. Destinée à une catégorie de clientèle déterminée, 1 à 2 Touareg sortent de chez Sovac qui est présenté au salon avec la voiture la plus vendue de la gamme Volkswagen, la Gol en l'occurrence (de 745 000 DA à 945 000 DA). La majorité des produits phares de la marque, soit 21 modèles (Polo, Caddy, Golf, Passat, LT, Touran, Multivan...), est commercialisée en Algérie. Au chapitre de la haute gamme du groupe Volkswagen, le visiteur est invité à apprécier aussi les produits Audi (A3, A4 et A6). Pour accrocher, il est proposé une garantie de deux ans sur toutes les gammes de véhicules avec la possibilité d'un crédit bancaire comme tous les concessionnaires présents. « Nous nous préparons à ouvrir une représentation de Seat », nous dit M. Benyahia, gérant de Sovac, qui considère ce salon comme une bonne opportunité dont ont besoin les concessionnaires. La même satisfaction chez Kia Motors Algérie venu présenter, entre autres produits, la Rio sous sa nouvelle version, la dernière venue sur le marché national qu'occupe Kia Motors avec les Carens, Sorento, Picanto, camions plateau K2700, 3000S, ambulances aménagées... Le groupe Aichaïbou, propriétaire de Kia Motors, et aussi présent avec la gamme Faw et sa Xiali dans son nouveau design et ses options qui restent à compléter avec l'ABS et l'airbag. Considérée comme la voiture la moins chère de l'année, la Maruti est proposée avec un prix spécial salon (480 000 DA et 389 000 DA respectivement pour Zen et 800). Chez Elsecom Motors, distributeur exclusif de Ford, le salon constitue l'occasion idéale pour mettre sous les feux de la rampe une marque qui reste moins présente sur le marché local. Au niveau du stand occupé aussi par la Fiesta et la Mondéo, la Focus exposée est en fin de série. Dans la gamme de l'utilitaire, la Transit Connect, commercialisée en décembre 2005, fait figure du nouveau-né sur le marché national et, partant, est un sujet de curiosité des visiteurs venus découvrir, à la même occasion, les produits Nissan avec l'unique modèle Pathfinder (3 660 000 DA) « existant sur le marché national ». Un modèle que l'on croit assez bolide pour « détrôner la Touareg ». Distributeur exclusif Al Sayaf Group, BS Distribution est présent avec des pick-up Cobra, Cruiser et Mahindra Scorpio. BS Distribution propose des prix concurrentiels des pick-up à cabine simple avec seulement 880 000 DA et à double cabine à 1 010 000 DA. A l'extérieur, l'espace de l'exposition est occupé par le lourd et l'utilitaire (JMC, Sarl Ultipa, Renaut Trucks, BAS, Ozkan Autos...). L'aire, moins adaptée à l'exposition notamment en temps pluvieux, ne désemplit pas de monde entre curieux et intéressés. Citroën y met pleins feux sur la C5 en attendant l'arrivée de la Picasso. Ici, on se plaint de l'exiguïté de l'espace autant que chez Heli Algérie, exposant une gamme de chariots élévateurs. Le problème de l'exiguïté n'a pas permis en effet à beaucoup d'autres concessionnaires de prendre part au salon qui aurait pu gagner en importance. A noter que l'absence de marques, comme Peugeot et Renault, pour d'autres considérations est très remarquée. « Tant pis pour les absents », estime M. Hassas qui projette déjà d'instaurer une tradition avec la programmation du salon chaque année et en y intégrant le motocycle.