Les vendeurs informels ont réinvesti la voie publique quelques jours seulement après l'ouverture d'un marché de proximité à la cité les Palmiers, dans la commune de Bachedjarrah. Actuellement, ce marché est fermé, a-t-on constaté, et tous les vendeurs l'ont déserté pour leurs étals de fortune, mais «plus rentables», installés sur les trottoirs de la cité limitrophe. Un échec qui ne semble pas trop préoccuper les responsables locaux qui n'ont rien fait pour remédier à cette situation. Selon des citoyens, la cause principale de leur refus de rester dans le marché est l'insécurité qui règne, ils préfèrent donc s'installer à l'extérieur, ce qui est jugé par les commerçants bénéficiaires d'étals au sein du nouveau marché comme une concurrence déloyale. «Les vendeurs ont vu leur chiffre d'affaires baisser considérablement en raison du manque de clients», nous dira un commerçant rencontré à la cité des Palmiers. La cause principale du manque d'engouement des citoyens, ajoute notre interlocuteur, est l'insécurité. Le constat est là, l'anarchie est de retour depuis plusieurs semaines, alors que le marché, qui devrait mettre un peu plus d'ordre dans les artères de la municipalité et éviter aux habitants le bruit et l'insalubrité à longueur de journée a été définitivement fermé.