Des centaines de travailleurs et fonctionnaires de l'éducation, adhérents à la coordination de wilaya des corps communs, sous l'égide du syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), ont observé, dans la matinée d'hier, un sit-in devant la direction de l'éducation. Les protestataires, en grève illimitée depuis lundi, ont remis une plateforme des revendications au directeur de l'éducation. Selon le secrétaire général du SNTE, Hichem Hadji, la grève des corps communs a été suivie à plus de 85% à Constantine. «La plupart des travailleurs ont rallié notre mouvement, après avoir pris conscience de la manipulation dont ils ont fait l'objet lors du scrutin pour les œuvres sociales le 7 décembre dernier», a-t-il déclaré. En premier lieu, les contestataires réclament l'assimilation des corps communs et des travailleurs professionnels au secteur de l'éducation. Viennent ensuite des revendications salariales, en l'occurrence l'augmentation des traitements, de la prime de rendement de 40%, en plus de la généralisation des indemnités de garde, également de 40% avec effet rétroactif à partir de janvier 2008. L'instauration de nouvelles primes, notamment de risque, d'aptitude pédagogique et de documentation, et les rappels des rémunérations d'encadrement des examens, sont également à l'ordre du jour. Au registre pédagogique, ils demandent une diminution significative du volume horaire pour les corps communs, en rapport avec les spécificités de chacune de leurs différentes fonctions, ainsi que le droit à la formation et à la promotion. Les droits des retraités et ceux des agents de sécurité sont également mis en avant.