La Coordination nationale des corps communs et des travailleurs professionnels de l'Education, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), a décidé, samedi dernier, d'entamer une grève d'une semaine à partir d'aujourd'hui, et ce, à travers tout le territoire national. Après sa dernière réunion tenue le 17 décembre 2011 au niveau du siège du SNTE à Alger, la Coordination a choisi de poursuivre son combat afin de concrétiser ses revendications et améliorer les conditions de travail et de vie des corps communs et des travailleurs professionnels exerçant dans le secteur de l'éducation. A ce titre, les membres de la Coordination ont rendu publique, via un communiqué, leur décision de poursuivre leur mouvement de protestation en entamant une grève nationale d'une semaine à partir d'aujourd'hui. Lors de leur rencontre, ils ont tenu à dénoncer la discrimination infligée par le ministère de l'Education nationale et soulevé les problèmes de la politique suivie contre cette tranche des travailleurs. Aussi, ils ont souligné le désengagement des pouvoirs publics. Pour rappel, la coordination nationale des corps communs et des travailleurs professionnels a dressé une plateforme de revendications dans laquelle il a été demandé de revoir la classification et l'intégration des corps communs et des travailleurs professionnels dans le secteur de l'éducation nationale ; protéger les droits de cette tranche de travailleurs par un texte de loi, et ce, contre les responsables qui commettent des actes abusifs ; généraliser l'augmentation des salaires et prévoir de nouvelles primes telles que la prime de risque, prime d'aptitude et de pédagogie, et généraliser la prime de rendement et les primes de gardes à 40% avec effet rétroactif à partir de janvier 2008. Il a été demandé également le droit aux primes d'encadrement des divers examens nationaux ; la réduction du volume horaire et le droit à la formation ainsi qu'à la promotion tout au long de la vie professionnelle. La Coordination nationale envisage, entre autres, de recourir à d'autres mouvements de protestation dans le cas où la tutelle ne répond pas favorablement à ses revendications.