Les rejets des huileries, dont le nombre ne cesse d'accroître, sont nuisibles pour les ressources hydriques souterraines, avertissent les responsables de l'environnement. L'état dans lequel se trouve actuellement la rivière de Boghni, dans la wilaya de Tizi Ouzou, suscite la désolation. L'eau est totalement dénaturée pour devenir une immense marée noire depuis la remise en service des huileries installées en nombre sur le CW reliant Boghni à Tizi Ouzou. Cette situation ne cesse de s'aggraver chaque année, en dépit des appels lancés par les responsables en charge de l'environnement. Pour endiguer le fléau, les autorités de wilaya ont recommandé aux propriétaires des huileries, la réalisation de bassins de décantation. Cette orientation n'a pas été mise en application par les concernés. Moins de 10% des huileries de la wilaya ont procédé, en effet, à la réalisation de ces bassins. Ainsi, la pollution assène un coup dur aux rivières de la région après celui de l'extraction illicite de sable.