Ainsi, il a été relevé l'absence de distribution de livrets médicaux à toutes les personnes atteintes d'une maladie chronique comme ont été signalés la nécessité de la révision de la répartition des assurés en fonction du lieu de résidence, l'équipement des centres en matériel informatique, le renforcement des centres en médecins spécialistes, la création et la répartition de centres à travers le territoire de la wilaya en fonction du nombre d'assurés et rendre au centre médical de la route de Chréa sa véritable place dans le tissu social. Si le directeur de la CNAS a rappelé les récentes mesures consistant en la suspension du contrôle médical aux personnes âgées, l'envoi d'assistantes médicales aux personnes handicapées, la systématisation du tiers-payant concernant le nombre important d'assurés avoisinant les 60 000 personnes, l'ouverture de nouveaux centres de paiement à Benkhellil, Soumaâ et Mouzaia, la décentralisation du contrôle médical et le remboursement des frais médicaux par virement postal et l'obligation faite aux employés de régler tous les assurés quotidiennement avant 14h à partir de ce mois. Les élus ont présenté une liste de doléances mercredi dernier à la 4e session de l'APW. L'importante inscription pour les interventions dénotait de l'intéressement à ce service public. Il sera relevé l'absence de toilettes dans les centres, la difficulté d'accès pour les personnes handicapées et le cas des 17 000 assurés de Boufarik devant se déplacer à Beni Mered pour se faire rembourser. Un des intervenants se demandera pourquoi la direction centrale de la sécurité sociale attend le bon vouloir des autorités communales pour l'attribution d'un local pour ses services, alors qu'elle se targue d'avoir de l'argent et, donc, de pouvoir construire ou louer un espace. Un autre intervenant relèvera les délais tardifs pour les remboursements, alors que les cotisations sont prélevées à la source. Ainsi, il demandera le remboursement immédiat afin d'éviter notamment les détournements. Il sera appris que les assurés de Chebli sont envoyés à Bougara pour les contrôles médicaux, alors qu'il est plus facile de réserver une journée ou deux de consultation à Chebli même. Le centre payeur pour les enseignants a fait l'objet de deux fermetures pour cause de vols. Il avait été demandé aux assurés d'établir de nouveaux dossiers et, à chaque réouverture, aucune amélioration effective. Plus d'égards aux enseignants et d'efforts demandés pour la présentation de centres répondant aux normes étaient les remarques qui revenaient. Un autre élu attirera l'attention sur le volume croissant du nombre de la population à Ouled Yaïche, sans que les services suivent. Plus de 80 000 habitants et l'occupation récente de 1600 logements dans le cadre de l'AADL font que la cohue devient une norme en dehors de toute considération pour le citoyen. M. Hammad, ancien proviseur de lycée et élu à l'APW, invitera les présents à se déplacer vers le centre payeur de la rue Larbi Tebessi au centre-ville de Blida : « C'est là que nous trouvons les damnés de la terre et je rappelle qu'un homme est décédé dans le centre en attendant ses quelques dinars de remboursement ! » Le directeur de la CNAS pour la wilaya de Blida, récemment en poste, prenait note et a promis une refonte des conditions d'accueil des assurés.