Après un effacement qui aura duré 15 mois, le wali de Bordj Bou Arréridj renoue le contact avec la corporation journalistique en l'invitant à un point de presse. Une rencontre qui aurait été dictée certainement par les derniers développements qu'a connus la scène politique locale, notamment les soubresauts que vit actuellement l'APW. En effet, après avoir prononcé une brève allocution dithyrambique sur la personne du président de la République tout en lui souhaitant une longue vie, le chef d'exécutif revient longuement sur les mesures prises à l'encontre de l'APW et les raisons qui l'ont conduit à réagir ainsi. Des mesures qui avaient soulevé le courroux du P/APW qui avait illico presto porté l'affaire devant les tribunaux. M. Kaddid a qualifié, au cours de ce point de presse, l'APW d'institution fantomatique qui s'est transformée en forum de partis et de dire : « Je persiste et signe, ils sont contre le programme du président de la République. » Et d'ajouter : « Si j'étais à sa place je démissionnerai (allusion faite au P/APW, ndlr), je ferai comme Karim Younès, il y a 20 élus qui sont contre lui. » Néanmoins, ils invitent cette assemblée à instaurer un débat constructif en affirmant que l'APW peut à tout moment convoquer une session ordinaire. Par ailleurs, au cours de cette rencontre, le commis d'Etat a révélé que le P/APC d'El Hammadia fait l'objet d'une suspension suite à des poursuites judiciaires liées à la gestion, alors qu'un sursis a été accordé aux autres APC, à savoir Bordj, Ras El Oued, Bordj Ghedir et Aïn Tassera. « J'attends que la justice me saisisse », a-t-il ajouté. L'on retient également que quatre bars-restaurants qui se transforment par moments en discothèque ou night-club - l'alcool y coule à flots, faisant fi de la réglementation qui l'interdit en dehors des heures du repas -, ont reçu des décisions de fermeture.