Lors d'une mission dans la wilaya de Batna, le représentant du Fonds des Nations unies pour l'enfance à Alger, Raymond Jeasens, a signé une convention-cadre avec la commune de Batna-Ville, portant sur la protection maternelle et infantile (PMI). Dans le cadre de ce partenariat, 3 millions d'euros seront octroyés à chaque exercice quinquennal à partir de 2007 jusqu'en 2010. Le représentant onusien révélera que l'Algérie enregistre chaque année 25 000 décès de nouveaux-nés, précisant que les risques majeurs encourus surviennent durant les premiers 28 jours. Selon M. Jeansens, visiblement bien informé, les prématurés pèsent 1,5 kg à la naissance, poids loin des normes de 2,5 kg. Il précisera, qu'encouragée par le nouveau décret du ministre de la Santé, Amar Tou, portant sur la PMI, l'Unicef apporte son aide pour la formation des cadres de maternité et compte instituer un audit pour chaque décès de nourrisson, afin qu'à travers les résultats, soient suggérées d'autres dispositions. Dans un autre contexte, et à la lumière des statistiques officielles, l'Unicef se penchera sur la promotion de l'école maternelle (moins de 3% des potaches sont inscrits en préscolaire). L'analphabétisme n'a pas été en reste du programme conventionné, où 24% des femmes algériennes sont analphabètes. Par ailleurs, le représentant de l'Unicef dit se féliciter de la promulgation par le gouvernement algérien, de la loi sur la protection de l'enfant et qui classe l'Algérie comme le 5e pays à avoir ratifier la Convention mondiale après la France, le Canada, la Suède et la Belgique.