Les habitants de la bordure de la route menant de Sefsafa vers Aïn Naâdja puis Oued El Kerma n'en finissent pas d'endurer les désagréments causés par l'absence totale de voies bitumées. Créé il y a plus de 15 ans, le quartier ne dispose pas de cette commodité essentielle. Des pistes chaotiques mettent à rude épreuve les suspensions des véhicules et dans lesquelles pataugent les résidants dès qu'il pleut. La situation est devenue intenable après les fortes précipitations. La quasi-totalité des voies a été rendue impraticable. Les habitants rapportent que les autorités locales avaient promis à maintes reprises le bitumage de cette route, mais l'opération n'a jamais démarré, et les promesses, tenues souvent en période électorale, s'envolent dès les résultats des scrutins. Pourtant, rien ne s'oppose à ce que ce quartier devienne l'un des plus beaux de Gué de Constantine. « Nous avons l'eau potable, les réseaux d'évacuation des eaux usées, le gaz, l'éclairage public et le téléphone, il ne nous manque que la route pour vivre dignement », confie un habitant du quartier.