À l'ère de l'embellie financière de la wilaya de Aïn Témouchent, il est presque inadmissible et inconcevable de priver des enfants de nourriture et de chauffage. Encore au seuil de l'année 2012, des repas froids sont servis quotidiennement aux élèves dans la cantine scolaire de l'école primaire Okba Ibn Nafie dans la commune de Sidi Ben Adda située à environ trois kilomètres au nord de Aïn Témouchent. Les parents sont très inquiets de voir ces élèves manger des fromages et des fruits en cette période hivernale. Et pourtant, cette école, (ex-La Pépinière datant de l'ère coloniale) située au cœur de la commune, a formé des centaines de cadres qui font la fierté de la commune. Pis encore, certaines classes sont dépourvues de chauffage. Les élèves grelottent de froid devant l'insouciance des responsables concernés tout en sachant que cet établissement scolaire est alimenté en gaz naturel. À ces deux préoccupations sociales de lourdes conséquences pédagogiques, le directeur de cette école primaire nous a confié: «j'ai saisi les responsables concernés de l'APC et de la direction de l'Education de la wilaya. La solution est entre les mains de l'APC». À l'ère de l'embellie financière de la wilaya de Aïn Témouchent, il est presque inadmissible et inconcevable de priver des enfants de nourriture et de chauffage. «Faudrait-il attendre la nouvelle rentrée scolaire pour satisfaire ces écoliers qui, probablement, deviendront de futurs cadres de la wilaya et de l'Algérie ?» s'écrient des parents qui interpellent les pouvoirs publics pour déterminer les responsabilités et prendre les mesures qui s'imposent.