Les averses qui se sont abattues sur la ville ont mis à nu les défauts des projets de réfection. Les budgets colossaux injectés dans la réfection des routes n'ont finalement servi à rien. Le piteux état dans le quel se trouve tout le réseau routier, à l'intérieur, comme à la périphérie de la ville d'El Milia, est devenu la hantise des automobilistes. «On ne peut plus circuler, j'avoue que je peine à trouver un tronçon convenable pour ne pas tomber dans une crevasse; franchement on ne sait pas ce que font ces responsables! Au lieu de lancer des travaux de réfection de bonne qualité, ils gaspillent l'argent dans des projets bidon», peste un homme au volant de sa voiture. Avec des nids-de-poule un peu partout, les artères sont devenues impraticables. La crainte des trous béants est telle que certains automobilistes préfèrent faire de longs détours pour arriver à leur destination. Les averses qui se sont abattues sur la ville ont aggravé la situation et mis à nu les tares d'un « travail » mené à la hâte et sans soin, dans des projets de réfection lancés à grands coups financiers. Au centre-ville, juste devant le siège de la subdivision des travaux publics, on s'amuse encore très souvent et d'une manière ridicule à jeter du sable ou tout simplement de la terre pour combler les crevasses! Complètement défoncé, le réseau routier nécessite un plan d'urgence pour sa réhabilitation. Le hic est que l'argent n'a pas manqué, mais visiblement, c'est la volonté de bien faire qui fait toujours défaut. La remise à neuf des voies impraticables au boulevard du nord, à la rue de l'ALN, aux cités Menkouche et Lemridja, pour ne citer que ces endroits, est le plus cher des vœux de leurs habitants.