Le plan de sauvetage pour la Grèce ne permettra pas de ramener la dette publique du pays à 120% du PIB d'ici 2020, le niveau de l'endettement du pays ayant été calculé à 129% par la troïka de ses créanciers, ont indiqué hier des sources gouvernementales. Le plan, qui comprend un programme d'austérité, l'effacement partiel de la dette détenue par les créanciers privés et un programme d'aide sous forme de prêts et de garanties à hauteur de 130 milliards d'euros, visait initialement à ramener la dette publique à 120% du PIB d'ici 2020 contre 160% actuellement. Ce niveau est exigé par le Fonds monétaire international et certains pays de la zone euro, mais il ne sera pas atteint en l'état, selon le rapport de la troïka (les principaux bailleurs de fond de la Grèce). Le niveau d'endettement serait bien au-delà de 125% après l'application du plan de sauvetage. Il n'y a pas de consensus sur le fait de revenir sur le programme d'effacement partiel de la dette détenue par les banques. D'autres pistes, comme une décote sur les créances grecques des banques nationales ou une rallonge des Etats de la zone euro sont également envisagées. Les discussions sur ce sujet sont le principal point de difficulté, d'ici lundi et la réunion des ministres des Finances de la zone euro.