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La galère des usagers
Transport urbain et suburbain à Tizi Ouzou
Publié dans El Watan le 23 - 02 - 2012

A la moindre averse, les aires de stationnement au niveau des gares multimodales de Bouhinoun et de Oued Aissi se transforment en marécages. Les transporteurs désertent les lieux dès 18h30 sur la plupart des lignes.
Les usagers des services de transport urbain et suburbain à Tizi Ouzou souffrent le martyre au niveau des gares «Multimodales», de Bouhinoune ou des autres stations la «complétant» (Timizar-Leghvar, Oued Aïssi, d'Aït Douala, de Draâ Ben Khedda). Ces stations n'ont non seulement pas d'abris appropriés, mais souffrent aussi d'absence de commodités. A la moindre averse, l'aire de Bouhinoune ou de Oued Aïssi, par exemple, se transforment en marécages. Même si un léger décongestionnement de la ville est constaté, il reste qu'aux heures de pointe, lorsqu'il pleut, les bouchons et les attentes de foules aux points d'arrêt de bus, baignant dans des mares d'eau, sont loin d'être résolus.
La ville reçoit quotidiennement une profusion de véhicules, en plus des trolleybus et des innombrables fourgons taxis de transport urbain. Ces derniers se meuvent à la vitesse de limaces en raison de marées humaines badaudant à travers les artères urbaines. L'on y rencontre femmes et hommes de toutes classes sociales, allant de gens en quête de documents administratifs, aux divers chômeurs, marchands occasionnels, vendeurs d'habits, de chaussures, de chaussettes, chercheurs d'emploi, mendiantes, malades, étudiants…, fourmillant, au point de croire que personne n'a de travail précis.
Tout ce mouvement humain, débordant sur la chaussée à cause de multiples obstacles (chantiers éternellement inachevés, souvent sur les 2 trottoirs d'une voie, barreaux, blocs de bétons au cœur de la ville), contribuent à l'obstruction de la circulation automobile et piétonne, d'où des attentes interminables aux points d'arrêt de bus et fourgons desservant les stations-gares délocalisées.
Fatigue aidant, nos transporteurs désertent encore les lieux dès 18h30 sur la plupart des lignes suburbaines ou urbaines, au prétexte de tombée de la nuit, de jour férié, sachant qu'aucune règle ne les oblige à travailler au delà d'un horaire précis ou leur impose d'assurer un service minimum, après un horaire donné ou lors de jours fériés.
En outre, aucune indication n'est portée à la connaissance du voyageur arrivant tardivement à Tizi Ouzou, dans ces pseudos gares, souvent désertes et lugubres dès le début du crépuscule ou lors d'intempéries… Combien de fois, des voyageurs, débarquant en fin de journée vers ces stations-gares y éprouvent de l'amertume en constatant qu'aucun transporteur n'y est, y compris de taxi de location.
Le désarroi. Gagné par une sourde tristesse, notre voyageur ne manque pas de s'interroger sur le pourquoi de tant de mépris à son égard. Par ailleurs, pendant les deux mois de grève des transporteurs (juillet–août derniers) dont avait énormément souffert le voyageur, pas une association de «protection» du consommateur n'avait réagi pour soutenir un tant soit peu ce citoyen. Il a fallu que ces transporteurs par bus relèvent le prix du billet Tizi OuzouAlger (de 120 à 180 DA) pour que certaines associations protestent, en septembre dernier, mais sans effet, par «une journée sans bus».
Or, on sait que les prix de 120 DA/place Tizi Ouzou–Alger n'avait pas évolué depuis 2000 environ, alors que la pièce détachée, carburant et autres consommables ont connu de successives hausses. Mustapha Selloum, un transporteur par fourgon Azazga–Oued Aïssi, dira: «Contrairement à ce qui a été avancé par des «associations», criant alors haros sur le transporteur pour noyer le problème, en aucun cas, le prix sur cette ligne n'a été augmenté, malgré que le remue ménage de l'été dernier n'avait pas été bénéfique pour le transport en général.
Bien au contraire, nous avions diminué de 10 DA le prix de la place (50 DA au lieu de 60), pour permettre à nos clients de ramener à 55 DA le prix du trajet Azazga-Tizi Ouzou, histoire d'alléger les 15 DA supplémentaires du bus Oued Aïssi-Tizi».


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