Une journée d'étude régionale sur les productions céréalières a été organisée jeudi dernier à l'hôtel Sofy de Bouira. Plusieurs wilayas du centre du pays (Alger, Tizi Ouzou, Médéa, M'Sila, Boumerdès et Bouira) en ont pris part. Les organisateurs de la rencontre, notamment la chambre d'agriculture, la direction des services agricoles (DSA), la coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS) et le laboratoire Bayer CropScience, un fabricant des produits phytosanitaires, ont tenté, successivement, d'expliquer et de préconiser des solutions pour sauver les récoltes céréalières. Intervenant, Mourad Louadfel, consultant chez Bayer CropScience, indique que plusieurs facteurs exposent les céréales au risque de maladies. Pour que la culture céréalière soit sauvée, dit-il, «les agriculteurs doivent en premier lieu maîtriser l'aspect technique de la culture céréalière, à savoir utiliser les semences traitées et éviter surtout les cultures de blé sur blé. L'agriculteur ne doit pas attendre l'apparition de la maladie dans son champ pour intervenir. Il faut prévenir sur toute sorte de maladie, ce qui permettrait une bonne récolte», a-t-il expliqué en citant ces maladies foliaires et fongiques qui font des ravages sur les céréales, telles que les rouilles jaune et brune, les septorioses, les taches auréolées, etc. Les participants à cette rencontre ont appris par ailleurs que les récoltes céréalières en Algérie sont très insuffisantes. Elles ont varié, par exemple, au cours des tout dernières années, de 40 à 60 millions de quintaux pour une aussi importante superficie ensemencée chaque an (3,5 millions d'hectares).