Une année déjà. Dimanche 27 février 2011, nous quittait à jamais «aâmi» Ahmed pour les intimes et les nombreux amis de sa familière Casbah. L'affection dont jouissait le défunt s'est révélée lors de ses obsèques, où une foule importante l'a accompagné à sa dernière demeure. Président d'honneur de l'Association des amis de la Rampe Louni Arezki à l'antique Casbah, celui-ci a incarné un modèle de dévouement et d'abnégation pour le rayonnement culturel de la Medina d'Alger, qu'il a passionnément aimée pour la voir un jour redevenir le repère de la matrice civilisationnelle qu'elle fût dans ses historiques splendeurs de jadis. Nous garderons l'image des derniers et ultimes efforts qu'a déployés Hadj Ahmed Marouf, en dépit de sa maladie pour la tenue et le succès d'une journée thématique consacrée à la «Poésie et à la prose dans la langue parlée d'Alger» qui devait avoir lieu le 12 mars 2011. Hélas, la volonté divine s'est autrement accomplie quelques jours avant, et cette action culturelle riche et féconde qui a rassemblé un auditoire très nombreux s'est malheureusement déroulée en son absence, dans une émouvante symbolique de reconnaissance dédiée à sa mémoire. Avec l'empreinte des valeurs humaines de générosité, de rectitude et de disponibilité qui furent les siennes, Si Hadj Ahmed Marouf constituera désormais pour tous ceux qui l'ont connu et aimé un exemple qui sera fidèlement perpétué par le souvenir et la pensée. Que Dieu à qui nous appartenons et à qui nous retournons, puisse par Sa Miséricorde accueillir le défunt en Son Vaste Paradis P/ l'association des Amis de la Rampe Louni Arezki - Casbah