Le manque d'activité minière trouve son prétexte dans les contraintes liées au terrain forestier, à la bande du littoral qui s'étale sur 120 km, aux terres agricoles et au parc de Taza. Beaucoup de potentialités importantes que recèle la région de Jijel ne sont pas exploitées. Cette affirmation émane du directeur des mines qui reconnaît que ce secteur est encore loin de répondre aux besoins de la wilaya en produits miniers. «Hormis quelques carrières ouvertes dans les années 1980 pour l'approvisionnement des chantiers de réalisation d'infrastructures de base destinées au chemin de fer Skikda-Jijel, à la route Constantine-Jijel et au port de Djendjen, ou pour satisfaire les besoins de certaines unités industrielles en argile, kaolin ou en grès quartzeux pour la fabrication du verre, la wilaya de Jijel n'a pas connu un essor remarquable en matière d'investissement dans le domaine minier», a reconnu le même responsable dans une interview publiée sur le site de la wilaya. Il reste, selon ses propos, que la région de Jijel renferme d'importantes ressources qui peuvent être utiles au développement économique. A l'instar du microgranite, du marbre, du kaolin, de l'argile, du grès quartzeux et du gypse, ces ressources doivent faire l'objet d'un effort dans leurs estimations sur le double plan quantitatif et qualitatif pour déterminer les conditions techniques et les moyens de leur mise en valeur. La timidité de l'activité minière est liée à des contraintes dues au terrain forestier qui recouvre 80% du territoire de la wilaya, à la bande du littoral qui s'étale sur 120 km, ainsi qu'aux terres agricoles et au parc de Taza. La raison principale serait peut-être l'absence d'investissement.