Les travailleurs de la santé, tous corps confondus, observent, depuis deux jours, une grève ponctuée d'un sit-in tenu, hier, devant l'entrée principale du Centre- Hospitalo-Universitaire (CHUO). Une grève, à laquelle avait appelé l'intersyndicale de la santé publique représentée par (SNPSSP, UGTA section Aïssat Idir, SNPSP et SNPS). L'intersyndicale a enclenché une grève de 2 jours, reconductible chaque semaine jusqu'à la satisfaction de ses revendications. Le préavis de grève avait été déposé le 29 février dernier, 24 heures après la tenue d'un sit-in devant la Direction de l'hôpital. A signaler que le service minimum est assuré. Les contestataires réclament l'application de la réglementation fiscale fixant le taux d'imposition de 10% au titre de IRG (indemnité sur le revenu global) sur les rappels au lieu de recourir à un barème conçu par la Direction de l'hôpital. Selon un communiqué qui nous a été remis, cette intersyndicale estime que «l'imposition appliquée aux rappels des indemnités est bien de 10%, conformément à la loi de Finances 2010». Ceci est conforté, selon un syndicaliste, par une correspondance émanant du Trésorier de la Wilaya d'Oran, dans laquelle il est indiqué que les indemnités, primes et allocations sont soumises à la retenue à la source de l'IRG au taux de 10% sans application d'abattements. Les signataires de ce communiqué se disent «décidés» de maintenir cette grève de 2 jours par semaine, et ce, jusqu'à l'aboutissement de leurs revendications. De son côté, la direction de l'hôpital affirme «n'avoir fait qu'appliquer scrupuleusement les lois en vigueur».