Alors qu'ils étaient déclarés admis, par voie de concours, au poste d'inspecteurs divisionnaires des douanes, des titulaires de master dénoncent «leur élimination», par la suite, de la liste des retenus. Le concours était ouvert aux titulaires de magister ou «d'un titre équivalent». Ils sont six à déposer un dossier d'inscription avec, en poche, un master qui, en droit, qui, en sciences économiques. Il est donc évident, pour les candidats plaignants, que l'acceptation du dossier n'a pas d'autre sens que «la validation» de leur diplôme comme titre «équivalent» au magister exigé. Tout se passe donc bien jusque-là. Ils subissent dès lors un test psychotechnique. Etape franchie avec succès. Puis le 18 novembre passé, les épreuves écrites à l'école nationale des impôts de Koléa, également remportées avec succès. Et, tiennent à indiquer les contestataires, le premier de la liste des reçus serait même détenteur d'un master. Mais, coup de théâtre, la direction des études des douanes aurait, dans des propos rapportés par la presse, disent nos interlocuteurs, disqualifié ces derniers.La cause avancée serait la non reconnaissance de ladite équivalence par la Fonction publique. Samiha et Fayçal s'interrogent pourquoi l'Etat a-t-il mis en place le système LMD si leur horizon est «bouché» ; ils se sentent quelque part «floués» par l'inexactitude entretenue dans les équivalences par rapport à l'ancien système, alors que ce dernier est en voie de disparition. Ils citent, pour étayer leurs dires, un fait édifiant comme argument. Un concours courant 2011 est organisé pour recrutement d'administrateur principal à la wilaya. Il s'adresse aux titulaires d'une licence. Des masters qui y ont postulé se voient refusés, car leur diplôme est considéré «supérieur» à la licence. Or quel est le palier supérieur à une licence, dans l'ancien système, si ce n'est le magister ? Eu cet égard, les contestataires réclament, les concernant, leur réhabilitation dans la liste des admis au grade d'inspecteur divisionnaire des douanes. Et, de manière générale, requièrent des hautes autorités du pays que soit levée de manière définitive toute l'ambiguïté entretenue autour du problème des équivalences.