Les citoyens des villages d'Aourir Jdida, situés dans la commune d'Aït Rzine, ont décidé de procéder à la fermeture des sièges de leur APC et de la daïra d'Ighil Ali. Un coup de colère qu'ils expliquent à travers un communiqué, rendu public par le comité des citoyens des villages, par «la fuite en avant et le désintéressement» à leur égard des autorités locales. Et d'énumérer les préoccupations «ignorées» : le chemin communal se trouve dans un état de «totale impraticabilité» alors que, est-il dénoncé, la réfection de routes secondaires «moins fréquentées» a bénéficié du «statut urgent». Une distribution au compte-goutte de l'eau potable. Elle coule dans les robinets une fois tous les vingt jours, même en hiver, est-il mentionné. Un bétonnage inachevé des ruelles des villages. Idem pour l'assainissement non encore terminé. Défaillance de l'éclairage public. Le comité réclame également l'ouverture de nouvelles pistes agricoles et l'édification d'une stèle à la mémoire des martyrs «attendue depuis plus de 50 ans». Dans une lettre adressée aux autorités locales, le comité menace de fermer les sièges de l'APC et de la daïra durant trois jours ouvrables chaque semaine et ce jusqu'à ce que soit dépêchée une commission de wilaya composée des différents acteurs concernés et d'un représentant du wali.