C'est un acquis pour la ville, connue pour son indéniable vocation commerciale, qui en même temps procurera un emploi stable aux vendeurs. Une réunion consacrée à la réouverture du marché couvert de la rue Emir Abdelkader a eu lieu, hier, à la salle des délibérations de l'APC de la commune d'El Khroub en présence du vice-P/APC, Kerrad Rabie, et de 23 commerçants, d'anciens exploitants de stands au même marché, lequel a été rénové il y a près d'une année par la direction du commerce de Constantine. L'élu a annoncé que la réouverture de ce marché couvert de 34 stands se fera jeudi 29 mars, avant de communiquer la liste des 17 marchands de fruits et légumes auxquels des attestations provisoires de ré-acquisition ont été remises sur place. Pour le reste, les héritiers des personnes décédées ayant exercé anciennement dans ce marché, il leur a fait savoir que le futur bénéficiaire devra présenter une procuration notariée. Toutefois, tous les occupants devront s'acquitter des arriérés de loyer selon un échéancier qui sera établi au cas par cas, selon les possibilités financières de chacun. Le nouveau loyer qui était de l'ordre de 5 000 DA/mois, a été révisé à la baisse à 3000 DA. Les commerçants ont sollicité l'élu pour que l'APC accompagne cette réouverture, notamment en matière de stationnement des camions de livraison des marchandises, de sécurité des lieux, de gardiennage... Ils ont également évoqué le problème des intrus de l'informel, qui, selon eux, ne manqueront de se manifester par le squat de l'entrée du marché. A cela, l'élu, qui a fait montre d'une grande franchise, a répliqué que «tout dépend des occupants des stands, car l'objectif justement de cette réouverture du marché est de réduire le commerce informel, à défaut de l'éradiquer». Pour l'essentiel, ajoutera-t-il, «il faut que le premier pas, à savoir la réouverture, se fasse le 29 mars prochain, c'est un défi qu'il faut relever au même titre que celui des recrutements aux postes budgétaires à pourvoir» Il faut relever que les recrutements se sont déroulés en toute équité et transparence, sans la moindre contestation à l'APC, comme cela s'est produit dans d'autres communes de la wilaya. Pour rappel, l'espace en question était une fonderie durant l'époque coloniale, où un maréchal-ferrant y forgeait des fers à cheval. C'est dans les années 1970 qu'il sera transformé en marché, avant de fermer dans les années 1990 à la suite de sa dégradation et de la concurrence déloyale de l'informel de la rue piétonnière dite Tanja.