Située à cheval entre les communes de Bachedjarrah et Bourouba, la structure inaugurée en février 2011 est le point de chute des clients venus des localités limitrophes. Le bureau de poste de Bourouba, ouvert il y a une année, continue d'accueillir un flot de clients de plusieurs quartiers de la capitale. «Jeudi dernier, nous avions enregistré 2513 retraits. En début de semaine, nos guichetiers en ont effectué 1800. Nous accueillons en moyenne jusqu'à 1000 clients qui bénéficient de plusieurs de prestations. Durant les journées creuses du mois, notre clientèle baisse mais nos deux brigades effectuent en moyenne 950 retraits», s'enorgueillit le receveur postal, Youcef Chettabi, qui signale que les pensions des retraités font augmenter le chiffre qui «dépasse la moyenne nationale». Située à cheval entre les communes de Bachedjarrah et Bourouba, la structure inaugurée en février 2011 est le point de chute des clients venus des localités limitrophes et plus loin encore. «Nous recevons des clients de Bourouba, Bachedjarrah, Kouba, Magharia mais aussi de Baraki. La Poste est située dans une commune qui accueille la journée plusieurs centaines de personnes qui viennent faire leurs achats. Certains d'entre eux préfèrent se rendre à notre bureau pour leur retrait d'argent», signale le receveur, M. Chettabi. L'APC de Bourouba ne dispose que d'un seul bureau, alors que la commune voisine, Bachdjarrah, en compte trois, souvent dépassés. Le travail des employés de cette poste, située dans un quartier populaire, souvent le théâtre d'agressions et d'altercations entre jeunes délinquants, n'est guère une sinécure. Durant les dernières émeutes, le bureau de poste de Bachedjarrah a été pris d'assaut, des guichetiers ont été malmenés par des jeunes. «L'une des employées a failli avoir le cou tailladé, un jeune qui l'a prise pour cible l'a blessée à la main avec un sabre», relèvent des clients, qui saluent le sang-froid des employés. Le receveur de la poste de Bourouba, qui fut auparavant celui du bureau de Bachedjarrah qui a été saccagé, ne badine pas avec la discipline. «Les agents, dont la moyen d'âge est de 40 ans, font leur possible pour bien accueillir les clients qui sont souvent très sourcilleux», signale M. Chettabi, qui assure que les altercations à l'intérieur de l'infrastructure ne sont jamais le fait de sa vingtaine d'éléments. Ancien des PTT, M. Chettabi a fait plusieurs agences. «J'ai exercé à la poste de Bachedjarrah durant 30 ans. J'ai fait Hussein Dey, et je gère le bureau de Bourouba depuis une année», signale-t-il, tout en souhaitant que l'EPIC renforce l'effectif au niveau de son bureau de poste pour faciliter davantage l'accueil de la clientèle.