La 15e session de la grande commission mixte algéro-tunisienne, tenue à Tunis, a été clôturée jeudi par la signature de quatre accords et l'adoption d'une palette de recommandations à même de stimuler la coopération bilatérale. Le premier accord a été signé entre la Banque d'Algérie et la Banque centrale de Tunisie. Il porte sur l'échange d'informations entre ces deux institutions financières. Le second accord consiste à définir les cadres juridique et institutionnel nécessaires pour encourager et garantir les investissements dans les deux pays. Le troisième balise le terrain pour permettre aux deux Etats de faire des échanges d'archives. Pour ce faire, un « mémorandum d'entente » a été signé. Vient en dernier lieu l'accord de coopération dans le domaine de l'information, signé entre l'agence Algérie Presse Service (APS) et Tunis Afrique Presse (TAP). Cet accord d'une durée de deux ans porte sur l'échange des produits d'information, rédactionnels et photographiques des deux agences, mais également sur l'organisation de sessions de formation au profit de leurs personnels. A travers cet accord, les deux agences de presse auront la possibilité de coordonner leurs positions professionnelles lors des rencontres arabes, régionales et internationales. En outre, les deux gouvernements ont signé un protocole de coopération dans le domaine du travail et des relations professionnelles. Au chapitre des recommandations, les deux parties ont convenu de renforcer la coopération bilatérale dans les secteurs économique, culturel, financier et commercial. En vue de mettre en œuvre cette volonté exprimée des deux côtés à aller vers une coopération tous azimuts, les deux gouvernements algérien et tunisien ont décidé d'unifier leur approche en la matière, ce qu'ils ont confié à un mécanisme dirigé par les directeurs généraux aux affaires arabes aux ministères des Affaires étrangères des deux pays. La grande commission mixte, qui devrait tenir sa 16e session avant la fin de l'année à Alger, a plaidé pour l'élargissement du partenariat dans les secteurs de l'eau et de la santé. Comme elle a recommandé également la facilitation « du mouvement des personnes et des biens ».