L'ANP est engagée, depuis 1962, dans le nettoyage des champs de mines, disséminées entre 1956 et 1960, par la France coloniale. Il reste encore quelque 3 millions sur les 11 millions de mines semées par l'armée française. Plus de 230.000 mines antipersonnel de différents types ont été détruites lors des différentes opérations de déminage qui ont été réalisées durant ces deux dernières années par les éléments de la 2ème Région Militaire, sur la bande frontalière de l'ouest du pays. Dans une fiche technique de ces opérations de déminage, qui ont eu lieu au niveau des zones frontalières des wilayas de Nâama et Tlemcen, communiquée par la Direction Régionale de la Communication et de l‘Information, il est fait état, sur instruction du Commandement de la 2ème RM, du renforcement sur ces zones des unités en charge de l'opération de déminage.Il est fait aussi mention de l'acquisition de moyens et des équipements sophistiqués pour la reconnaissance, la détection ainsi que la destruction des engins sans oublier les équipements pour la protection des démineurs et les stages de recyclage et de mise à niveau pour l'enseignement des nouvelles techniques de destruction en adéquation avec les normes internationales en matière de déminage à des fins humanitaires. L'ANP est engagée, depuis 1962, dans le nettoyage des champs de mines, disséminées entre 1956 et 1960, par la France coloniale. Il reste encore quelque 3 millions sur les 11 millions de mines semées par l'armée française. Selon les chiffres communiqués récemment, l‘on saura que 131.000 engins ont été détruits depuis 2010 dans la commune de Djeniene Bouzegrane, 20.200 entre Aïn Sefra et Mecheria dans la wilaya de Nâama et 51.456 dans six autres communes de Tlemcen. Ces opérations de déminage ont permis de traiter et récupérer une superficie de 880 hectares et de sauver des vies humaines, des victimes innocentes, surtout des enfants, de ces engins meurtriers qui ont été semés sur les bandes frontalières par la soldatesque française durant la période coloniale.