Le président de la République reçoit le chercheur et scientifique algérien Karim Zaghib    Début des préparatifs pour le déploiement de la 5G en Algérie    Arkab s'entretient en Italie avec le PDG de Saipem    Professionnalisation du football: la Fifa organise un séminaire les 9 et 10 avril à Alger    Espagne: le prix international de la paix et de la solidarité décerné à l'Union des femmes sahraouies    150e session de l'AG de l'UIP: Bouden appelle depuis Tachkent à établir une définition unifiée du terrorisme    ONU: présentation à Alger du Plan de réponse humanitaire aux besoins des réfugiés sahraouis pour 2024-2025    Attaf reçoit son homologue iranien    L'Algérien Khaled Ouennouf intègre le Bureau Exécutif de l'Union arabe de judo    APN: ouverture des travaux d'une Journée parlementaire sur la professionnalisation et les défis de modernisation de l'ANP    Hadj 2025: des centres de formation mobilisés au profit des hadjis    Accidents de la route: 32 morts et plus de 2030 blessés en une semaine    Une délégation du Collège national de défense du Sultanat d'Oman en visite à l'APN    Renforcer la communication entre l'ONSC et la société civile pour promouvoir l'action participative    Fournir les meilleurs services technologiques aux citoyens    Orlando Pirates – MCA : à qui le dernier mot ?    La théorie de la thermodynamique appliquée aux jeux contradictoires des acteurs    Réponse ferme et application de la réciprocité    Les chauffeurs des autobus de voyageurs reviennent à la charge !    Le ministre de la Culture et des Arts se félicite de la restauration et numérisation des manuscrits en Algérie    Concours des meilleurs travaux scolaires "L'Algérie et les causes justes": installation du jury    Oran: un colloque sur les travaux de l'historien algérien défunt Omar Carlier    Coupe de la CAF : Le CS Constantine s'envole cet après-midi vers Alger    Un Marocain arrêté en France avec 120 kg de drogue    Les impacts des taxes douanières américaines sur l'économie algérienne via la rente des hydrocarbures    De mauvaise foi et mauvaise perdante !    Des centaines de milliers de personnes manifestent contre Trump et Musk    La menace de la cocaïne gagne du terrain !    Le CRB à quatre points du MCA le leader    Thomas Müller annonce son départ après 25 ans de présence    Boughali rencontre son homologue bahreïni    Monstre sacré du cinéma algérien    Mascara: le Moudjahid Zougart Abdelkader inhumé    Saisie de deux kilos de kif et de cocaïne    Le PCF exige l'application de la loi    Sansal ou l'espionnage plumitif au service de l'ancienne puissance coloniale ?        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Instantané : la Citadelle, ou les remparts difficiles
Alger : les autres articles
Publié dans El Watan le 09 - 04 - 2012

Quelques semaines après avoir célébré la Journée nationale de La Casbah, un pan des remparts de la Citadelle sur le flanc sud-est de l'antique médina craque. Plus précisément, du côté de Bab J'did, où l'épaisse muraille, rasée par endroits jusqu'en aval, enserrait la médina. Et pourtant, l'on se rappelle qu'une étude a été réalisée sur cet ouvrage d'art en matière de fortification par le BET polonais, en l'occurrence PKZ, il y a une vingtaine d'années. Mais l'étude n'a guère été suivie de la phase des travaux de confortement, certainement pour des problèmes d'ordre financier, hormis la poterne, ouverte par l'administration coloniale, qui a fait l'objet d'étaiement métallique.
En 2005, et dans le cadre du plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur, le département de la culture fait une nouvelle fois appel au BET polonais spécialisé dans l'expertise et la restauration des monuments historiques pour prendre sous sa coupe le Palais et la mosquée du dey. Cinq bureaux d'études ont été désignés également pour être au chevet des autres modules de l'ex-fort Barberousse, avant l'entame du processus de réhabilitation. L'on ignore si l'étude des remparts a été réactualisée ou non dans ce vieux chantier qui fait du surplace depuis plus de trente ans, et si la réhabilitation en cours avait pris en compte l'étude élaborée entre 1999 et 2002 par le Cneru. Une chose est sûre, le cabinet d'architecture restauration aurait failli à sa mission si une expertise n'avait pas été jugée utile d'être engagée pour éviter ce «collapse» de cette partie des remparts à l'intérieur desquels des travaux sont menés à huis clos.
«Circulez, y a rien à voir», répond le vigile à ceux qui osent demander de voir un petit peu ce qui se «trame» intra muros. Seule une plaque, flanquée d'une fresque de céramique, nous renseigne sur les parties faisant l'objet de restauration. La date de livraison du chantier n'est pas pour demain. Elle est repoussée aux calendes grecques au même titre du lanternon du minaret de la mosquée du dey qui gît à même le sol depuis quatre ou cinq ans. Il est un lieu commun de dire que des finances publiques estimées à des milliards de dinars ont été mobilisées pour réhabiliter cette ancienne «Casbah» (le fort) avant de se rendre compte finalement des travaux viciés exécutés par des entreprises dont la qualification fait terriblement défaut. A l'image des opérateurs engagés par l'Ofares, dont l'intervention dans le bâti traditionnel de la médina s'est révélée de piètre qualité.
On crépit les parois avec du mortier bâtard avant de les décrépir, on déglingue les éléments architectoniques, on conteste mal à propos sur le manque de matériaux, on fait dans le labeur expéditif… Une situation d'un patrimoine dont les travaux sont menés à pas comptés, car, pour nous clouer le bec, on nous ressasse que «la belle œuvre exige du temps» (ecchîy el mlîh yattâlab el wakt), pour reprendre un adage populaire.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.