Dans le souci d'être une entreprise au service du citoyen et par extension du consommateur, l'Algérienne des eaux, relevant de la wilaya d'Oum El Bouaghi, a créé une cellule de communication à même d'informer le public sur tout ce qui a trait à la distribution d'eau potable à travers les 29 communes que compte la région. Il y a exactement une année, l'Algérienne des eaux (AE) ex-Epdemia, a inauguré, à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, un service appelé Centre d'appel téléphonique opérationnel (CATO), lequel service se veut un outil à l'écoute des usagers, particulièrement ceux confrontés aux problèmes liés à la distribution de l'eau. C'est dans cette optique qu'agit le CATO, et pour mieux coordonner toute opération, notamment relative à la distribution du précieux liquide, un logiciel dénommé Khabarni a été mis en service. En somme, le CATO est un service exclusivement au service des usagers, puisque sa mission consiste à recevoir les doléances des citoyens, ce qui facilite les interventions pour rétablir le réseau et veiller à un approvisionnement équitable des quartiers. Il reste toutefois un problème de taille pour l'AE, qui consiste justement en le recouvrement des factures impayées. Au moins 240 millions de dinars de dettes non honorées par les usagers récalcitrants. Beaucoup ne veulent pas s'acquitter de leur dette, arguant le fait que l'eau est un bienfait de Dieu. Autre chose, les piquages illicites ou clandestins, opérés ici et là, occasionnent d'énormes préjudices à l'entreprise, chose qu'il faudra combattre avec énergie et sans merci. Cela dit, la création d'une cellule de communication dans l'Algérienne des eaux est profitable dans le mesure où elle constitue un trait d'union entre l'entreprise et la presse d'une part, et entre la presse et le public, d'autre part. Ce qu'il faut ensuite espérer, c'est que les autres services et entreprises emboîtent le pas à la AE pour créer leur propre cellule de communication.