Les députés du Mouvement du renouveau national (MRN) se sont dit, hier, solidaires avec les travailleurs de la Fonction publique, dont les enseignants. Les revendications socioprofessionnelles des travailleurs et leur lutte pour l'exercice libre du syndicalisme, estime le groupe parlementaire du parti de Djaballah, sont légitimes. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le groupe parlementaire du MRN s'est engagé à exercer ses prérogatives constitutionnelles au Parlement pour contrôler l'action du gouvernement et défendre les préoccupations des travailleurs du secteur de l'enseignement. Les parlementaires du MRN, selon le communiqué, prendront attache avec les représentants de la Coordination intersyndicale des travailleurs de l'éducation afin d'étudier les préoccupation du secteur. Le parti de Abdallah Djaballah s'est, en outre, dit conscient de la nécessité d'œuvrer pour l'amélioration des conditions de vie de la société. L'augmentation des salaires, le partage équitable des richesses, le travail et le logement, a-t-il affirmé, sont des devoirs de l'Etat envers les citoyens. Le MRN a rappelé, enfin dans sa déclaration, les débats engagés à l'APN autour de ces questions à l'occasion de l'examen de la loi de finances 2006. « Toutes les propositions des députés en vue d'améliorer les conditions de vie de la société algérienne sont tombées à cause de l'opposition des élus de l'Alliance présidentielle », note le communiqué.