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«Nous pensons exporter vers les pays du Maghreb et du Proche-Orient»
Merzouk Mustapha. PDG de Tonic Industrie
Publié dans El Watan le 22 - 04 - 2012

-Tonic Emballage a été racheté par l'Etat pour devenir Tonic Industrie. Qu'a-t-on fait au niveau de l'entreprise depuis cette acquisition ?
La reprise de Tonic Emballage par le Trésor public a été suivie par plusieurs actions, dont la finalité étant de doter cette entreprise d'un management aux normes économiquement admises. Il était question aussi d'engager tous les moyens nécessaires pour faire de la performance et motiver les effectifs, et ce, par la mise en place d'un système de stimulants. Il s'agissait, en même temps, de construire un projet de ce que va être demain Tonic Industries, de sorte à ce qu'elle puisse se positionner sur le marché national et aller vers le marché international. Le potentiel existe. Il faut le remettre en l'état. Du point de vue technique, des opérations de mise à niveau de certains équipements de transformation ont été lancées.
Il faut reconnaître que l'entreprise a fait face à une sorte de boycott des équipementiers qui se refusaient, des années durant, de l'alimenter en pièces de rechange. Il a fallu donc détendre les relations avec eux pour assurer l'approvisionnement de l'entreprise en équipements aux fins de sa mise en marche. Nous sommes déjà en phase de mise à niveau de la grosse machine Liner. Nous sommes accompagnés par les pouvoirs publics dans cette démarche en nous permettant d'accéder aux crédits à taux bonifiés, succédant aux crédits d'investissement initialement accordés. Au-delà de ces actions de mise à niveau, nous sommes aussi sur les grands projets ; le dossier de l'alimentation en eau et en électricité étant ficelé, celui de la station d'épuration aussi. Ces projets nous permettront à l'avenir de travailler sur des normes universellement admises, mais aussi de jouer sur les prix de revient de nos produits.
-A combien sont estimés les financements mobilisés pour cet investissement et cette opération de mise à niveau ?
La première dotation financière pour accompagner cet investissement et la mise à niveau était de 1,5 milliard de dinars. Certaines actions sont déjà en cours, les soumissionnaires ont été retenus et les accords sont signés, il demeure leur mise en marche conformément aux nouvelles règles en matière de transactions commerciales. Pour ce qui est de la mise à niveau technique de la grosse machine à papier Liner, une partie de cette opération a été déjà concrétisée, en attendant la mise en marche de la seconde phase. Nous sommes assez prudents sur cette deuxième partie en matière de diagnostic technique.
Car certaines parties souffrent de sous-dimensionnement, tandis que d'autres souffrent d'un défaut de fonctionnement pour diverses raisons. Nous allons lancer un appel d'offres pour mobiliser une expertise nationale et/ou internationale afin de mieux cerner les problèmes et mieux penser les solutions appropriées. La mise à niveau de la machine Liner coûtera dans les 800 millions de dinars. Nous pensons que d'ici la fin de l'exercice 2012, nous aurons rendu à Tonic Industries le statut d'une entreprise fonctionnant aux réflexes et aux normes managériaux et de production universels.
-Quels sont les niveaux actuels de production, et avez-vous arrêté des perspectives chiffrées à court et à moyen termes ?
Nous avons un large éventail de production. Nous allons nous investir davantage dans la récupération du papier, car il y a une vraie forêt urbaine à exploiter.Nous avons actuellement un taux de récupération de 15% au niveau national pour un niveau de consommation de 500 000 tonnes. Nous pensons faire un bond appréciable pour arriver à un taux de récupération de 35 à 40%, car l'essentiel de notre production est faite sur la base du papier recyclé. En termes de production, nous avons fonctionné en 2011 autour de 30% de nos capacités et nous envisageons atteindre les 60 à 65% à la fin de l'exercice en cours. Nous sommes en train de travailler aussi sur l'hygiène et la sécurité qui n'étaient pas intégrées –jusqu'ici – comme une fonction de gestion. Nous allons bientôt installer, à titre d'exemple, un centre interne de médecine de travail à travers une entreprise spécialisée en la matière. Nous sommes également en train de régulariser tous les permis de construire qui n'existaient pas auparavant.
La finalité étant de permettre à nos effectifs de travailler en toute quiétude et assurance. Il faut faire ancrer dans l'esprit des gens qu'aujourd'hui il faut absolument fonctionner aux normes universelles en créant de la richesse pour évoluer. Il n'y aura pas de deuxième alternative. Ce n'est pas parce que Tonic est devenue entreprise publique qu'elle doit attendre le biberon. Bien au contraire, il y a beaucoup d'argent investi dans cette entreprise, à nous maintenant de retourner l'ascenseur à l'Etat en lui donnant les dividendes.
-Et par rapport aux perspectives de croissance et de résultats financiers…
Pour cette année 2012, nous devrons faire un bond d'au moins 50 à 58% en termes de croissance. Nous comptons réaliser un chiffre d'affaires de 5 à 6 milliards de dinars durant 2012. Nous avons la projection de réaliser un chiffre d'affaires de 13 milliards de dinars à l'horizon 2016. Nous pensons atteindre, au courant 2012 à 2013, un taux de 15% de notre chiffre d'affaires par nos exportations. Nous commençons déjà à exporter vers certains pays maghrébins, à l'instar de la Tunisie. Le marché maghrébin est demandeur. Celui du Moyen-Orient aussi. Nous avons une démarche qualité-normalisation-certification qui nous permettra, pourquoi pas, de nous implanter sur le marché européen. Pour cela, nous allons nous investir aussi dans la formation du personnel. Nous pensons être accompagnés dans cette démarche par l'université et des instituts de formation ici et à l'étranger. C'est dire qu'il y a un plan de développement à moyen terme que nous sommes en train de parfaire avec notre Société de gestion des participations (SGP). Avec le ministère de la tutelle, nous avons lancé une autre étude sur la filière papier et ses perspectives à court et à moyen termes.
La finalité étant d'atténuer la dépendance du pays des importations en matière des produits de papier. La facture est lourde ; elle est de l'ordre de 500 millions de dollars/an. Nous avons l'objectif de réduire cette facture d'au moins 50% dans les cinq années à venir. Nous envisageons, pour cela, acquérir une machine à carton pour satisfaire les besoins nationaux et dégager des excédents à l'exportation. Nous sommes en train de reprendre nos parts de marché.
Dans certains produits, à l'instar du papier ouate, nous avons les importations comme seul concurrent (75% de parts de marché) le sac, nous sommes à 65% de parts de marché, tandis que pour le carton ondulé, nos parts de marché se situent à 45% et autour de 20 à 25% sur le segment impression.


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