Il fut, à la fois, pédagogue, linguiste, sociologue et historien archéologue. Amar Saïd Boulifa, pour lequel un colloque est consacré ces 22 et 23 février à la maison de la Culture de Tizi Ouzou, serait né en 1861 à Adeni (Larbaâ Nath Irathen) et mourut le 8 juin 1931 à l'hôpital Mustapha Pacha. Pour revisiter la vie et l'œuvre de cet intellectuel au long cours ayant produit pas moins d'une douzaine de livres et écrits savants, dont Le Djurdjura à travers l'histoire (depuis l'antiquité jusqu'à 1830), Alger, Birangu, 1925, le comité organisateur (la direction et la Maison de la culture de Tizi Ouzou en collaboration avec l'association Issegh de Souama) a étoffé ces journées d'étude par quatre communications d'enseignants universitaires et chercheurs. Ainsi, M. Nabti (université de Tizi Ouzou) reprendra « La méthode d'enseignement mise au point par Boulifa », alors que M. Kacimi (université d'Alger) communiquera sur « La valeur historique de l'œuvre de Boulifa ». Pour sa part, M. Chemakhe (université de Tizi Ouzou) fera une conférence sur « L'œuvre de Saïd Boulifa, une production à plusieurs facettes ». Quant à l'écrivain et chercheur, M. Abdesselam, ce dernier traitera du thème « Discours autour de Boulifa ».