Les agents de sécurité qui ont observé, avant-hier, un sit-in à l'intérieur de la cité des 733 logements CNEP-IMMO, en guise de protestation au non-paiement de 3 mois de salaires et de leur licenciement, étaient toujours présents sur les lieux hier matin. «Malgré la précarité de notre situation, nous avons tenu à demeurer ici, ne pouvant pas abandonner le site», ont-ils indiqué. Cependant, pour un responsable de la CNEP-IMMO, venu s'enquérir sur place de la situation, «notre entreprise n'est nullement concernée par ce conflit. C'est un conflit qui oppose la société de gardiennage aux agents de sécurité», explique-t-il. Notre interlocuteur poursuit et ce, en présence des protestataires, en expliquant que «la CNEP a conclu un contrat avec la société de gardiennage pour l'exécution d'un travail déterminé. Les montants de ces prestations facturées par ladite société ont été virés à son compte. Il appartient donc à ces travailleurs de se rapprocher auprès de ce prestataire de services qui a procédé à leurs recrutements», a-t-il conclu.