Photo : Makine F. Prenant en charge la réalisation du programme des 65 000 logements CNEP-banque, l'Assurance Immo s'engage à livrer exactement 10 349 logements d'ici le mois de juin prochain. C'est son directeur général, Mokhtar Boufatit, qui l'a annoncé, hier, sur les ondes de la radio chaîne III, précisant que ces réalisations s'effectueront sur 89 sites répartis à travers 28 wilayas. En termes de réception, il est prévu la livraison de 600 logements à Bouira, 80 à Melbou dans la wilaya de Bejaia, 733 à Oran et d'autres à Tipaza, Constantine, Ouargla, Tébessa, pour ne citer que ces wilayas. Selon l'intervenant, en plus des projets qui sont d'ores et déjà lancés et enregistrent un état d'avancement appréciable, Assurance Immo est en phase de mettre sur chantier un programme de 13 000 logements. Qui en bénéficiera ? A cette question, le même responsable a fait remarquer que la liste sera établie par la CNEP-Banque en collaboration avec l'AADL, deux institutions chargées de l'aspect commercial. Quant à Assurance Immo, elle ne s'occupe que de l'aspect réalisation, a tenu à préciser le directeur. Il a fait savoir que, logiquement, ce sont les souscripteurs au programme AADL-CNEP qui ont déjà déposé leur demande et ont eu l'avis favorable qui sont concernés par ce programme de 65 000 logements. M. Boufatit a souligné que, d'une manière générale, le problème de financement ainsi que le foncier ne se pose pas pour Assurance Immo d'autant qu'elle dispose, à travers 28 wilayas de terrains sur lesquels elle peut réaliser 34 000 logements. A Alger, un seul projet a été notifié, souligne l'invité de la radio. Il s'agit du programme de réalisation de 2000 unités à Réghaia. Le chantier sera mis en branle dès l'achèvement des études de faisabilité, a indiqué M. Boufatit tout en précisant qu'une entreprise nationale a été retenue pour chapeauter le projet sans pour autant citer son nom. Et d'ajouter : « Nous ferons de notre mieux pour respecter les délais et livrer les logements en assurant l'adéquation entre la qualité et le coût », a-t-il dit. Sur la lancée, le DG d'Assurance Immo a expliqué que les retards accusés dans la réalisation des projets sont souvent liés à l'indisponibilité de l'outil de production nationale, ce qui explique, selon lui, le recours à des sociétés étrangères. L'autre problème ayant bloqué l'avancement de ce projet qui, faut-il le rappeler, a été notifié en 2006, constitue, souligne le même intervenant, du fait que le prix du mètre carré habitable est administré par l'Etat. Il indiquera, toutefois, que le seuil fixé permet « d'offrir à la couche moyenne des logements de bonne qualité ».