L'ex-chapelle de Bologhine, devenue après l'indépendance un conservatoire de musique est, depuis plus d'une vingtaine d'années, dans un piteux état. Après avoir fait l'objet de travaux de restauration qui ont englouti des millions de dinars il y a une dizaine d'années, l'espace a été vite abandonné pour servir de lieu de beuverie, où les jeunes viennent se shooter. Plus, la boiserie, le réseau électrique, les tuiles et une partie du revêtement du sol ont été tout simplement arrachés par des prédateurs. Et pourtant, nombre d'associations n'ont pas de siège, à l'image de l'association écologique Emeraude qui n'a eu de cesse de solliciter les élus sortants pour lui attribuer un local lui permettant d'activer dans de bonnes conditions, et contribuer à la protection et la promotion de l'environnement. Peine perdue, car «à chaque fois, notre demande d'attribution d'un local bute contre une fin de non-recevoir», souligne le président de l'association, Omar Touabti, qui interpelle, une nouvelle fois, les élus pour servir la collectivité, notamment le mouvement associatif. Renseignements pris auprès de certains élus, les travaux de réhabilitation de l'édifice seront bientôt relancés, juste après étude. A ce propos, le P/APC nous avait indiqué, il y a trois ans, que le fonds de wilaya avait affecté une première enveloppe de 6 millions de dinars pour la réfection de l'édifice qui servira de médiathèque. Mais pour l'instant, aucun chantier n'est encore lancé.