Avec ses 3626 m2, son aire de jeux et ses vastes espaces libres où les potaches peuvent en toute quiétude dépenser leur excédent d'énergie, l'école primaire Tahar Metatla sise en bordure de l'avenue Rahmani Achour et en contrebas du pont Sidi Rached est classée, à ce titre, au premier rang des établissements les plus fonctionnels. Sauf que, depuis l'évacuation en 2002 des habitants du bidonville mitoyen, cette école tourne actuellement avec un effectif de 80 élèves, alors que ses capacités (9 classes et la formule de la double vacation) sont à même d'absorber un effectif dix fois plus important. Cette anomalie est relevée à plusieurs niveaux, notamment à l'APC du chef-lieu de wilaya où l'on manifeste sa désapprobation face à ce gâchis, sachant que trois écoles primaires fonctionnent aux environs immédiats de cet établissement, en l'occurrence les écoles Okba Bnounafaâ, Ahmed Medeghri et Aldjia Hamidi. On estime à ce niveau que le dispatching de ces 80 élèves dans ces établissements mitoyens aurait libéré cette structure pour une utilisation plus judicieuse dans ce quartier défavorisé où les structures sociales de proximité font cruellement défaut. Après le point noir de l'école Khalfaoui Hasnaoui à Ibn Ziad, qui fonctionne, rappelons-le, avec 31 élèves, 6 enseignants, le chef d'établissement et le personnel de service, qui va avec, on se demande sur quelle base et sur quels critères on se gargarise à chaque rentrée scolaire sur une carte scolaire mitonnée aux petits oignons et censée être la panacée à tous les problèmes et dysfonctionnements susceptibles de fausser les calculs « savants » mitonnés en principe pour se prémunir de tels faux pas.