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La carte postale et l'envers du décor
Secteur urbain de Sidi Rached
Publié dans El Watan le 08 - 01 - 2005

Avec une superficie de 288 ha, un parc immobilier de 16 000 bâtisses, une hyperconcentration des équipements, administrations, services publics et commerces et avec une population estimée à 120 000 habitants, le secteur urbain de Sidi Rached est considéré, sur la base de ces paramètres, zone d'influence incontournable et, de ce fait, il s'impose comme le pôle le plus important et le plus attractif de la commune de Constantine.
Par ailleurs, son rayonnement sur le centre névralgique du Vieux Rocher et sur les quartiers de la médina lui confère une dimension particulière par rapport à ces facteurs très largement confortés par la majesté de ses ponts défiant les abîmes vertigineux du Rhummel. Un atout majeur lui permettant de jouer la carte de l'inédit, de l'imprévu et de la diversité. Une belle carte postale que dément malheureusement l'envers de son décor, à savoir l'instabilité d'une partie importante de son sous-sol gravement miné par les glissements de terrain. Selon les informations fournies par le délégué communal de ce secteur urbain, l'avenue Belouizdad et les parties limitrophes situées en aval sont particulièrement affectées par ce phénomène « à ce niveau, une quarantaine de bâtisses ont déjà été démolies et remplacées par des aires de jeu, de loisirs, des parkings ou de simples placettes », précise ce dernier qui déplore également la grave menace pesant sur les sites de l'avenue Kitouni Abdelmalek, les terrains Amirouche et Kaidi Abdelah, la rue des Cousins Boufenara (ex-rue Verdun) et l'avenue Rahmani Achour. Il faut rappeler que, du côté de l'avenue Zaâmouche, la culée du pont de Sidi Rached a été également affectée par l'instabilité du terrain. A ce tableau, figure également l'éradication totale du site connu sous le nom de « Poudrière » situé en aval de la route reliant le quartier de Aouinet El Foul au plateau de Sidi M'cid. Le représentant communal précisera à ce sujet que ce site a été irrémédiablement affecté par les glissements de terrain, ce qui a entraîné le relogement dans l'urgence de 300 familles sinistrées et la plantation de centaines d'arbres qui devront aider à la stabilisation des trois hectares de ce site. Concernant ce dossier épineux et sensible au plus haut degré, le responsable de ce secteur à la direction de l'urbanisme et de la construction estime que ce problème est pris très au sérieux « une étude de ce phénomène est diligentée depuis mai 2002 par un important bureau d'études français, l'Eeeg Simec/Sol, qui en est, à l'heure actuelle, à environ 80% de réalisation. Ses premières conclusions soulignent la spécificité de chacun de ces sites ainsi que les solutions qui ont été préconisées pour chacun, et ce, en tenant compte de l'ensemble des facteurs déclenchants. Concernant cet aspect précis, on a mis essentiellement en cause les eaux souterraines et anthropiques. En d'autres termes, la défaillance des réseaux des eaux usées et de récupération des eaux fluviales ». Partant des conclusions avancées par le bureau d'études français, ce dernier souligne que « dans certains cas de figure, on va privilégier la réalisation de tranchées drainantes sur des profondeurs allant au-delà de 6 m. Toutefois, en fonction de la spécificité de chaque terrain, on pourra également retenir soit l'option des galeries drainantes, notamment sur les terrains limitrophes aux oueds, comme c'est le cas au niveau de l'avenue Rahmani Achour, soit l'option consistant à planter des pieux coulés en béton armé à des profondeurs minimales de 12 m ». Ce sont, selon notre interlocuteur, les différentes procédures techniques qui seront certainement retenues pour tenter, d'une part, de stabiliser les terrains les moins menacés par les glissements de terrain et, d'autre part, d'essayer de stopper l'évolution de ce phénomène sur l'ensemble des sites recensés. Il faut néanmoins préciser qu'au niveau des terrains jugés trop instables, on estime que la seule solution qui sera envisagée est la démolition pure et simple des bâtisses menacées. A court terme, on envisage la mise en place d'un observatoire dont le rôle sera d'assurer un suivi drastique de ce phénomène, ce qui permettra dans cette perspective de prendre en temps réel les mesures préventives adéquates. Quelle que soit l'ampleur de celles-ci, on estime que leur coût sera, dans tous les cas de figure, nettement inférieur aux énormes sacrifices consentis dans la démolition des bâtisses menacées et dans le relogement des sinistrés.

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