Le commissaire général de l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés de Palestine (UNRWA), Filippo Grandi, a appelé hier Israël à «trouver une solution acceptable» pour les détenus palestiniens en grève de la faim, les qualifiant de «prisonniers politiques». M. Grandi a «exprimé sa profonde inquiétude pour l'état de santé de milliers de prisonniers politiques en grève de la faim dans les prisons israéliennes», selon un communiqué de l'UNRWA. «Le commissaire général a appelé le gouvernement israélien à trouver une solution acceptable, relevant que les revendications des grévistes de la faim étaient généralement liées aux droits fondamentaux des prisonniers, conformément aux Conventions de Genève», précise l'Agence. Il a «réitéré l'appel du secrétaire général des Nations unies à juger ou relâcher ceux qui sont en détention administrative», selon la même source. Au moins un tiers des quelque 4700 détenus palestiniens d'Israël sont actuellement en grève de la faim. Ils réclament notamment l'abolition de l'isolement carcéral et de la détention administrative, une disposition controversée héritée du mandat britannique sur la Palestine qui permet l'incarcération sans inculpation ni jugement pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment.