Le décès, dans des conditions épouvantables, d'un jeune lycéen par la cause de l'un de ses camarades, vendredi 10 février, semble être le détonateur d'une réaction à la mesure d'une violence qui gagne du terrain à Frenda, troisième grande ville après le chef-lieu de wilaya de Tiaret. Des associations à l'exemple de « Sourire- enfants de Frenda » ont, dans un appel adressé aux responsables dont le wali et même le directeur des affaires religieuses, tenté d'attirer l'attention sur les graves conséquences de l'insécurité qui gagne du terrain. En 2005, sur les 1 512 cas de CBV, 33 avaient concerné des enfants. Le président du conseil médical, dans une lettre adressée à sa tutelle, à la justice et au chef de sûreté fait état de l'insécurité qui a gagné même les services d'urgence. Des « incidents graves se sont déroulés amenant le personnel médical et paramédical à se retrouver face à des délinquants armés ».