-Maroc L'échec des autorités marocaines à enquêter sur le passage à tabac d'un chercheur de Human Rights Watch par des policiers traduit «l'impunité des violences policières» au Maroc, a déclaré HRW dans un communiqué. «Le 8 novembre 2010, à Laâyoune, au Sahara occidental, des policiers marocains ont pris à part Brahim Elansari (un chercheur marocain de HRW) et l'ont roué de coups sous les yeux d'un journaliste américain», souligne l'ONG. «Lors des 18 mois qui se sont écoulés depuis ce passage à tabac, les autorités marocaines n'ont fourni aucune information sur les progrès d'une quelconque enquête, ni à Elansari ni à Human Rights Watch, malgré les demandes écrites», ajoute-t-elle. «L'échec des autorités marocaines à mener à bien l'enquête sur le passage à tabac d'un chercheur de Human Rights Watch par des policiers est une étude de cas de l'impunité des violences policières», selon HRW. Un groupe de policiers avait, rappelle-t-on, encerclé Elansari «dans une rue du centre-ville puis s'est mis à le frapper, à le gifler et à l'insulter, le traitant de ‘‘traître'' et de ‘‘séparatiste''», avaient déclaré M. Elansari et le journaliste américain John Thorne qui avait assisté à l'agression. -Libye Abdelhakim Belhaj, ancien djihadiste, devenu commandant militaire de Tripoli après la chute du régime de Mouammar El Gueddafi, a annoncé mardi avoir démissionné de son poste pour faire de la politique en prévision des élections de juin. «Il est temps de se tourner vers la scène politique», a déclaré à la presse M. Belhaj, l'un des principaux chefs militaires libyens, en précisant qu'il allait lancer son parti et se porter candidat aux élections d'une constituante. Il a estimé que le rôle du Conseil militaire, qui regroupait des milliers d'ex-rebelles, était fini, après l'intégration de ces derniers dans les ministères de la Défense et de l'Intérieur. Ancien leader du Groupe islamique combattant libyen (GICL), Abdelhakim Belhaj a accusé récemment l'ancien gouvernement britannique de Tony Blair d'avoir autorisé les services secrets britanniques à donner à la CIA des informations permettant de le livrer en 2004 à l'ancien régime qui l'a torturé. Il fut alors incarcéré pendant six ans à la prison Abou Selim de Tripoli où il a affirmé avoir été interrogé par des membres des services secrets britanniques.