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la Cédéao met la pression sur les militaires maliens et guinéens
Alors que l'ONU les appelle à retourner dans leurs casernes
Publié dans El Watan le 20 - 05 - 2012

«L'échec» des dernières discussions entre les ex-putschistes du 22 mars à Bamako et la Cédéao «plonge le processus de transition dans une certaine impasse», a déclaré Daniel Kablan Duncan.
L'Afrique de l'Ouest cherchait hier à Abidjan une issue à l'impasse politique au Mali et tentait d'accélérer la mise en place de la transition en Guinée-Bissau, deux pays secoués par des coups d'Etat militaires. Plusieurs ministres des Affaires étrangères de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont entamé des travaux d'une journée, au lendemain d'une réunion centrée sur la réforme de l'organisation régionale. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a jugé «crucial» que le sommet permette d'envoyer «un message clair» sur le refus des «prises du pouvoir inconstitutionnelles», dans un communiqué publié vendredi. Les Nations unies appellent l'armée au Mali et en Guinée-Bissau «à retourner dans les casernes, à s'abstenir de tout engagement politique et à respecter les autorités civiles».
Vendredi, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, dont le pays préside actuellement la Cédéao, avait surpris par son ton très ferme à l'égard de l'ex-junte malienne, accusée d'être responsable de l'«impasse» politique dans le pays et de faire preuve de «défiance» envers ses voisins. «L'échec» des dernières discussions entre les ex-putschistes du 22 mars à Bamako et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) «plonge le processus de transition dans une certaine impasse», a déclaré Daniel Kablan Duncan.
«La junte a elle-même créé» ce «blocage» et cherche à «dévoyer le processus politique enclenché par la Cédéao» depuis l'accord de sortie de crise du 6 avril, a affirmé le ministre ivoirien. «Mue par un agenda autre, la junte malienne», qui n'est «pas en soi une entité légale et constitutionnelle reconnue», «exprime ouvertement son opposition au retour à l'ordre constitutionnel au Mali», a-t-il accusé.
«Jusqu'à quand la Cédéao pourra-t-elle laisser prospérer les actes de défiance de la junte malienne sans perdre sa crédibilité et son audience au plan régional et international ?», a lancé M. Kablan.
La capitaine Sanogo accusé de blocage
Les ex-putschistes qui ont renversé le 22 mars le régime d'Amadou Toumani Touré restent incontournables.
Bien qu'ils aient officiellement rendu le pouvoir aux civils en vertu d'un accord-cadre conclu avec la Cédéao le 6 avril, ils bloquent la transition en s'opposant au maintien du président par intérim Dioncounda Traoré, investi le 12 avril, au-delà de 40 jours, soit le 22 mai.
Le défi le plus grave reste la partition du pays : le putsch a favorisé la chute de tout le nord du Mali aux mains de groupes armés, rebelles touareg et surtout islamistes, notamment Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI).
Le médiateur, le président burkinabé Blaise Compaoré, a fait savoir qu'il avait ouvert des «consultations» avec les mouvements armés. En Guinée-Bissau, pays à l'instabilité chronique devenu depuis plusieurs années une plaque tournante du trafic de drogue entre l'Amérique du Sud et l'Europe, une force militaire de la Cédéao, composée de soldats du Nigeria, du Burkina Faso et du Sénégal, a commencé cette semaine à se déployer pour sécuriser les organes de transition après le coup d'Etat du 12 avril.
Cette force de 639 éléments doit remplacer la mission militaire angolaise (Missang) de 600 hommes présente depuis plus d'un an. A l'issue d'âpres discussions avec l'organisation ouest-africaine, un processus de transition politique est en cours après l'installation d'un président et d'un Premier ministre intérimaires, Manuel Serifo Mhamadjo et Rui Duarte Barros. Investi jeudi, M. Barros a promis qu'«il n'y aura pas de poursuite» judiciaire contre le président intérimaire déchu Raimundo Pereira et l'ex-Premier ministre Carlos Gomes Junior, tous deux en exil, ni contre leurs partisans. Le nouveau Premier ministre doit désormais former un gouvernement de transition le plus large possible qui doit conduire à des élections générales d'ici un an. Mais l'ex-parti au pouvoir ne reconnaît pas les nouveaux maîtres de Bissau.
De son côté, le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé vendredi le retour immédiat à «l'ordre constitutionnel» et adopté à l'unanimité une interdiction de voyager contre cinq responsables du putsch, dont le puissant Antonio Indjaï, chef d'état-major de l'armée. L'Union européenne avait déjà pris des sanctions le mois dernier contre les responsables du coup d'Etat.


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