Agressions l'arme blanche, crimes, rixes, vols avec violence, cambriolages et autres délits sont commis dans ce genre de quartier, et cela, de jour comme de nuit. Ces dernières années, la cartographie de la criminalité de la wilaya d'Oran a subi une mutation. Les nouvelles cités, sont devenues les zones rouges pour les services de sécurité. Haï El Nour et Haï El Yasmine sont désormais les nouvelles zones à risque pour la police. «Agressions à l'arme blanche, crimes, rixes, vols avec violence, cambriolages et autres délits sont commis dans ces quartiers, de jour comme de nuit», se plaignent les habitants de ces cités. Ils diront que «des gangs se sont installés dans les cités du social et ne nous épargnent pas, on ne risque pas de laisser nos logements vacants de peur de les retrouver vidés de leur contenu». A la résidence El Nour, les habitants ont, semble-t-il, trouvé le moyen de se défendre. «On a opté pour l'autodéfense, à eux seuls, les services de sécurité n'arrivent pas à faire face aux délinquants». Dans cette cité, qui a été prise en exemple par d'autres dans le même quartier, des agents de sécurité sont recrutés pour le gardiennage de jour comme de nuit. A la résidence El Nour, le projet de création d'un poste de contrôle à l'entrée de la cité a été adopté par les habitants qui se sont constitués en comité pour se prendre en charge. «Le poste de contrôle permettra de contrôler les allées et venues dans notre cité, et surtout de ne pas laisser le champ libre aux voleurs». On apprendra qu'auparavant, des cas de cambriolage de logements, de vols à la roulotte dans les véhicules en stationnement dans le parking ont été enregistrés à la résidence El Nour. Du côté de la police, on saura qu'un renfort sécuritaire est mis en place dans les zones rouges, notamment à Haï El Nour et Haï El Yasmine à l'est de la ville d'Oran.