Les recommandations relatives aux extensions illicites, on ne peut plus fermes du wali, M Sekrane, lors de sa dernière visite dans la daïra de Aïn El Türck, ne semblent pas trouver une oreille attentive, notamment chez quelques citoyens. Les mesures de démolition, anciennes ou récentes, émanant des services de la wilaya, n'ont pas dissuadé quelques individus à procéder à des extensions d'une manière illégale de leur commerce et le plus souvent sans autorisation aucune des services habilités, à l'exemple de l'APC. Pour rappel, une autorisation de voirie préalablement délivrée par les services d'urbanisme de l'APC est nécessaire pour opérer des travaux d'aménagement ou de construction. Il faut savoir aussi que telle autorisation ne concerne que les travaux de maçonnerie ne dépassant pas un mètre de hauteur. Au-delà de cette hauteur, un permis de construire est obligatoire. Or, à St Germain, à Cap Falcon et même dans d'autres quartiers de la commune, des commerçants ont entrepris d'étendre leurs commerces sur des espaces qui relèvent de la propriété publique. Des constructions en béton, attenantes au local commercial, sont érigées. Pour contourner la loi, dans le cas où existerait une autorisation de voirie qui, obligatoirement, doit porter la mention « aménagement » et non « réalisation » ou « construction », les murs sont en béton et la toiture en zinc. L'autre infraction commise par les auteurs de ces extensions illicites, consiste à se faire délivrer une autorisation d'exploitation, durant la saison estivale, n'excédant généralement pas les trois mois et de continuer d'exploiter l'activité pour une durée indéterminée. Cet état de fait ouvre droit à toutes formes de dépassements dont l'engagement des travaux non prévus, s'agissant notamment des édifices ou espaces publics. Il faut savoir aussi que l'octroi d'une autorisation d'exploitation par les services de l'APC est une pratique réglementaire, sauf que celle-ci devient caduque à l'expiration des délais prescrits. Ce qui malheureusement n'est pas le cas dans beaucoup de situation. Comment maintenant comptent les pouvoirs publics mettre fin à cette anarchie ? Toute la question est là. Car, malgré certains avertissements de l'APC, des individus se mettant au dessus de la loi, continuent de piétiner sur le domaine public.