Mohammed Dib a toujours été libre de ses paroles et de ses écrits. Il n'en a référé ni à sa famille, ni à ses amis, ni aux institutions pour écrire ce qu'il avait à écrire en écrivain digne de ce nom. En conséquence, les récupérations d'où qu'elles viennent (neveux, nièces, ou quel que soit le lien de parenté) n'ont rien à voir avec son Œuvre et n'engagent que leurs auteurs. Je déplore le délire auquel certains journaux ouvrent leurs colonnes et je rappelle que Mohammed Dib n'a comme héritiers de ses droits d'auteur et donc de sa pensée, que ses enfants et moi, sa femme. Ayant été témoin, je peux certifier que Mohammed Dib a donné son accord pour la création d'une Fondation Mohammed Dib, et d'un prix Mohammed Dib. Mme Vve Colette Dib